La startup israélienne Healthy.io a annoncé une levée de fonds de 18 millions de dollars. Celle-ci va lui permettre de déployer à plus grande échelle sa technologie permettant de réaliser des tests d'urine... avec son smartphone.
Les analyses d'urine permettent de détecter les premiers signes de certains troubles ou maladies, ce qui est déterminant pour les traiter rapidement. L'idée de la startup israélienne Healthy.io est de faciliter et démocratiser cet examen.
Un diagnostic à partir d'une photo
En effet, l'entreprise a développé un kit de test urinaire à utiliser chez soi, qui fait appel... au smartphone. La solution consiste à plonger dans le flacon d'urine un petit bâton, qui va réagir en fonction de la composition du liquide et alors changer de couleur. Il faut alors prendre en photo le résultat, à côté d'une planche comportant plusieurs teintes, faisant office de calibre. Après avoir envoyé l'image via l'application dédiée, celle-ci est analysée par les algorithmes de l'entreprise, ce qui permet d'établir un diagnostic.Le kit, baptisé Dip.io, permet de mesurer dix paramètres dont les nitrites, le glucose, les protéines, ou encore les leucocytes. Son objectif premier est de détecter les signes annonciateurs d'un dysfonctionnement rénal, mais il peut également identifier les symptômes d'autres maladies et de complications liées à la grossesse.
Bientôt de nouveaux tests médicaux par smartphone
L'entreprise propose déjà sa solution en Europe, notamment via un partenariat au Royaume-Uni, avec le National Health Service, le système de santé publique britannique. D'après Healthy.io, le produit serait déjà utilisé par 100 000 patients. Et la société compte bien augmenter ce nombre, grâce notamment à sa récente levée de fonds de 18 millions de dollars (près de 16 millions d'euros).L'objectif de ce tour de table est d'accélérer le déploiement de Dip.io, en particulier au Royaume-Uni et aux États-Unis, mais la startup entend également diversifier son offre. Après les analyses d'urine, Healthy.io souhaite s'attaquer aux tests dermatologiques, toujours via smartphone.
Source : FrenchWeb