L'application française Foodvisor est partie à la conquête du marché américain au début du mois de septembre. Avec un certain succès.
Après plusieurs levées de fond et une implantation à l'international, la start-up est passée de 800 000 à 1,8 million d'utilisateurs entre 2018 et 2019.
Prendre la photo d'un plat pour analyser sa composition
Le principe de Foodvisor est simple : en prenant une photo d'un plat, l'application détermine sa valeur nutritionnelle et sa composition avec l'aide d'un système d'intelligence artificielle. Partant de là, l'application se veut également devenir une plateforme de coaching nutritionnel et dépasser le statut de « Shazam de la nutrition ».L'assureur auto qui casse les prix en testant la conduite des automobilistes via une app
Imaginée dès 2015 par quatre entrepreneurs, l'application est formellement lancée en 2018. Après avoir réussi plusieurs petites levée de fonds et avoir été introduite dans l'incubateur de start-up de Facebook à Paris, Foodvisor a bénéficié d'une levée de fonds d'un million d'euros du fonds d'investissement coréen Kim Ventures, au début de l'année 2019.
Le marché américain en ligne de mire
L'application, également disponible en anglais, peut être téléchargée sur iOS et Android partout dans le monde. La problématique, pour ses créateurs, est d'intégrer les différents plats de chaque pays pour que le système de reconnaissance visuelle fonctionne sans accroche.Après l'Allemagne, l'Espagne et l'Angleterre, l'application s'adapte ainsi peu à peu au marché américain depuis le début du mois de septembre, qui représente déjà 15 % de ses utilisateurs, explique le Figaro. Une implantation encore progressive, mais qui laisse présager de bonnes augures, notamment grâce au soutien appuyé de Tim Cook et d'Apple, où l'appli a été diffusée en interne.
Now here's a good reason to snap that photo of your lunch! Had a blast at @foodvisor_app's office in Paris, seeing how their artificial intelligence makes food tracking easy. 🍣 pic.twitter.com/i1NoM1OLM3
— Tim Cook (@tim_cook) October 22, 2018
Source : Le Figaro