Si l'autorité estime donc que l'utilisation du bitcoin ne présente pas réellement de menace pour la finance, elle juge que son essor n'est pas non plus garanti. La volatilité de sa valeur ne joue pas en sa faveur et la monnaie n'est pas à l'abri d'une augmentation de ses coûts de transaction, si jamais elle vient à se démocratiser largement.
Cela pourrait d'ailleurs se produire si le bitcoin est progressivement intégré au sein de portefeuilles électroniques permettant de régler certains achats du quotidien. La structure décentralisée de ce moyen est un point positif car elle permet d'éviter les frais de transactions dont doit s'acquitter chaque intermédiaire de la chaîne traditionnelle du paiement.
Dans son document (.pdf), l'institution reste donc vigilante quant aux développements futurs de ces moyens de paiement. Elle considère que le bitcoin pourrait à l'avenir présenter des « risques potentiels » pour la stabilité financière du pays. Il faudrait néanmoins qu'il soit systématiquement utilisé comme moyen de paiement.
A ce stade, la Banque d'Angleterre pourrait recommander un encadrement plus strict des monnaies virtuelles. Une régulation dédiée pourrait alors être mise en place, en consultant l'ensemble des acteurs du secteur.
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