C'est par le biais d'un bulletin d'information fiscale que les Néo-Zélandais ont appris que, désormais, les revenus qu'ils généraient grâce aux Bitcoins étaient légaux, mais aussi imposables.
Le Inland Revenue Department de la Nouvelle-Zélande s'est adapté aux nouvelles pratiques en matière de cryptomonnaies. Il a ainsi pris des dispositions quant au traitement fiscal à appliqué aux revenus en Bitcoins.
Pour être imposable, le revenu en cryptomonnaie doit être disponible sur-le-champ
Le 4 juillet dernier, le Inland Revenue Department néo-zélandais a adopté de nouvelles dispositions qu'il résume dans un bulletin d'information. Cela concerne notamment l'administration fiscale du pays.Il est notamment conclu que les directives relatives au traitement fiscal des actifs cryptographiques sur le revenu s'appliquent aussi aux revenus en cryptomonnaie.
En Nouvelle-Zélande, il est ainsi devenu légal pour un employeur de rémunérer ses salariés en Bitcoins. Ce n'est cependant pas le premier pays à rendre légal ce moyen de rémunération.
Au Japon, déjà en 2017, les employés volontaires pouvaient recevoir une fraction de leur salaire en cryptomonnaies.
Pour être imposables, les salaires en cryptomonnaies doivent donc être directement disponibles et ne pas être soumis à une période de blocage : le bulletin d'informations précise exactement que « dans l'environnement actuel où les actifs cryptographiques ne sont pas facilement acceptés comme moyen de paiement pour des biens et services, le Commissaire est d'avis que les actifs cryptographiques qui ne peuvent pas être convertis directement en monnaie fiduciaire sur un échange (...) ne sont pas suffisamment "monétaires" pour être considérés comme un salaire ».
Les autorités de nombreux pays veulent lutter contre la fraude en cryptomonnaie
Les cryptomonnaies et les salaires payés de cette façon sont de plus en plus les préoccupations des autorités de nombreux pays. Ils souhaitent en effet lutter contre la fraude et l'évasion fiscale.En prenant ces mesures, la Nouvelle-Zélande s'assure de pouvoir garder un œil sur les transactions réalisées en cryptomonnaie.
Le Royaume-Uni, lui aussi, se préoccupe de possibles fraudes, c'est d'ailleurs pour cela que ses autorités fiscales auraient demandé à ce que les bureaux de change de cryptomonnaie les informent des noms des clients et des transactions que tous ont réalisées.
Source : Crypto New Media