Vendredi 22 juillet, Amnesty International a condamné un projet de loi antiterroriste saoudien. D'après l'organisation, ce projet permettrait, sous couvert de lutte contre le terrorisme, d'assimiler les contestations pacifiques à des crimes terroristes. Dans les faits, si la loi est adoptée, les personnes remettant en cause l'intégrité de la famille royale encourraient des peines minimum de 10 ans de prison.
Le directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International, Malcom Smart a ainsi déclaré qu' "au lieu d'attaquer ceux qui expriment des inquiétudes et d'essayer de bloquer le débat, le gouvernement saoudien doit modifier le projet de loi afin qu'il n'étouffe pas la contestation et ne bafoue pas les droits fondamentaux".
De son coté, le royaume saoudien via son ambassade de Londres a publié samedi 23 juillet un communiqué qui dément ces allégations. Selon elle l'assimilation évoquée par l'organisation internationale n'est qu'une supposition "sans fondements".