Le projet « fibre » du département des Hauts-de-Seine (92) subventionné par le conseil général n'a visiblement pas fini de faire grincer des dents. Après Colt (voir Colt menace le projet fibre dans les Hauts-De-Seine), c'est le fournisseur d'accès Free qui dénonce cette subvention de 59 millions d'euros (sur un financement total estimé à 422 millions).
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Le projet lié à la fibre optique dans les Hauts-De-Seine (voir Neuf et Numericable pour la fibre dans les Hauts-De-Seine) ne plaît à tout le monde. La preuve avec Colt (opérateur télécoms d'origine britannique) qui a annoncé aujourd'hui son intention de déposer une plainte auprès de Bruxelles à ce sujet.
L'accès au très haut débit, une priorité nationale ? Le gouvernement annonce cette semaine le lancement d'une consultation publique sur les mesures permettant d'accélérer le déploiement de la fibre optique. Ouverte jusqu'au 15 janvier 2008, elle s'accompagne de quelques propositions de mesures visant à faciliter l'accès aux immeubles pour les opérateurs télécoms. Lors d'un point presse organisé le 13 décembre, Christine Lagarde et Hervé Novelli ont ainsi proposé que l'on équipe par défaut en fibre optique les immeubles neufs, que l'on prolonge le droit à l'antenne par un « droit à la fibre » et que les syndics soient obligés d'étudier les propositions de déploiement que leur font les opérateurs. Enfin, il serait question de « garantir » la mutualisation des réseaux internes aux immeubles, un point sur lequel tous les opérateurs se disent d'accord, mais qui n'est que rarement vérifié dans les faits.
A l'occasion de la publication des résultats de deux consultations publiques relatives au déploiement du très haut débit, l'Arcep réaffirme son souhait de réguler l'extension progressive des réseaux de fibre optique. Il est d'après elle impératif que les opérateurs mutualisent correctement les infrastructures associées au très haut débit et ceci ne pourrait se faire convenablement sans intervention d'une autorité extérieure.
A l'heure où l'ADSL parvient enfin à s'étendre dans la majeure partie de notre territoire, la fibre pointe le bout de son nez et avec elle le spectre de la fracture numérique. Maintenant arrivée à maturité, cette technologie reste en effet réservée à une poignée d'heureux élus. Cependant, plusieurs fournisseurs d'accès à Internet tentent de la démocratiser et proposent désormais une offre destinée aux particuliers. C'est pourquoi nous nous devions d'y consacrer un dossier.
Après avoir réalisé de multiples acquisitions lui permettant d'élargir son portefeuille clients dans l'ADSL, l'opérateur annonce avoir signé un partenariat autour de la fibre optique (FTTx) avec un acteur de l'immobilier : la Chambre FNAIM Paris Ile-de-France. Cet accord est valable pour Paris, les Yvelines, l'Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, le Val-d'Oise et l'Oise.
En dépit des efforts prodigués par les opérateurs France Télécom, (Free) ou , la fibre optique à domicile (ou FTTH, pour Fiber To The Home) n'est aujourd'hui une réalité que pour une poignée seulement des habitants de la métropole. D'autres se sont montrés plus rapides, ou plus efficaces : l'Europe occidentale compterait aujourd'hui plus d'un million de foyers reliés à Internet grâce à un fourreau de fibre optique, d'après une étude réalisée par Telecom Markets pour Informa Telecoms & Media's Broadband Subscriber Database. A elle seule, la Suède compte pour près de 65% de ce total, avec 650.000 foyers connectés en très haut débit.