Forte de cette analyse, l'organisme estime que cette baisse peut être utilisée. « N'y a-t-il pas là de quoi reprendre un euro, pour mener un autre chantier qui, lui, ne peut être mené par la concurrence : le passage au Très haut débit sur le fixe », précise l'Avicca dans des propos repris par Silicon.fr. Cette contribution pourrait ensuite permettre de développer l'accès à la fibre optique jusqu'à l'abonné.
En outre, l'organisation tient à rappeler que par le passé, les tarifs pratiqués dans le fixe ont permis de subventionner le développement des réseaux mobiles « avec des prix de terminaison d'appels très largement supérieurs aux coûts. C'est le moment d'un retour d'économie ».
Pour rappel, le ministre du Redressement productif a déjà avancé l'idée d'augmenter le prix des forfaits mobiles afin de soutenir l'emploi sur le territoire. Suite aux débats organisés avec les opérateurs de téléphonie mobile, Arnaud Montebourg avait expliqué qu'en échange de la relocalisation des centres d'appels en France, les clients pourraient devoir faire des efforts supplémentaires en payant leur facture téléphonique. Le ministre expliquait alors que « pour 10 000 emplois relocalisés sur le territoire, cela coûterait en moyenne par forfait et par mois une vingtaine de centimes de plus pour les consommateurs ».