Un nouvel élan pour la fibre dans 43 communes ?
L'Autorité des télécoms a pour commencer officialisé le reclassement de 44 communes afin de renforcer le recours à la mutualisation. Cette décision, qui avait fait l'objet d'une consultation publique du 21 octobre au 18 novembre 2013, a été homologuée par la ministre chargée des communications électroniques et publiée au Journal officiel le 26 janvier 2014, dimanche dernier.Comme prévu, 43 communes qui n'ont pas attiré les opérateurs autant que prévu ont donc été retirées de la liste des communes en zones très denses. Dans ces dernières, seul les fibres déployées à l'intérieur des immeubles (le réseau vertical) doivent être mutualisées, ce qui stimule l'innovation et la concurrence mais rehausse les coûts de déploiement. Les opérateurs et les collectivité locales pourront désormais mutualiser le réseau entre plusieurs bâtiments. À l'inverse, la ville de Poitiers est dorénavant considérée en zone très dense.
Enfin des préconisations pour les petits immeubles des grandes villes
En outre l'Arcep franchit une étape concernant les modalités de déploiement de la fibre optique. Suite à une consultation publique menée du 15 novembre au 15 décembre 2013, elle publie finalement une recommandation pour les immeubles de moins de 12 lots, qui ne sont ni en zone moins denses, ni en poches de basse densité. Ils étaient jusqu'à présent laissés pour compte, bien qu'ils représentent 1,5 million de logements.Elle préconise donc pour ceux-là l'installation de points de mutualisation desservant 100 lignes en mono-fibre.
Le tableau ci-dessous récapitule les préconisations en fonction des zones, des poches et du nombre de logements. À long terme, plus le point de mutualisation est proche de l'immeuble et moins le nombre de lignes est important, mieux c'est sur le plan technique, mais plus c'est cher (et donc potentiellement lent) à déployer.
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