Pour rappel, cette mémoire flash est une variante de la mémoire MLC (Multiple Layer Cell) qui stocke 3 bits par cellule, et où la mémoire SLC (Single Layer Cell) n'en stocke qu'un seul.
Le choix d'une telle mémoire implique deux choses : d'une part, l'endurance des cellules est censée être réduite, puisque ces dernières sont utilisées de manière plus intensive. Par rapport aux puces de type SLC, le nombre de cycles d'écriture (durée de vie) est en théorie réduit d'un facteur de 133.
Toutefois, les tests poussés menés sur le 840 Evo de Samsung ne sont pas parvenus à mettre à mal la TLC qu'il utilise.
L'utilisation de mémoire TLC a une autre conséquence, plus gênante celle-ci : l'écriture de 3 bits sur une cellule prend davantage de temps que d'en écrire 2, comme c'est le cas sur la MLC comme elle est utilisée actuellement. Du coup, les performances en écriture sont moindres qu'avec des puces de type MLC, ou SLC.
Pour pallier ce problème, SanDisk utilise son nCache, et plus précisément la seconde mouture de ce dispositif, étrenné par le Extreme Pro.
Ce SanDisk Ultra II utilise le contrôleur Marvell 88SS9187, nom de code Monet, inauguré par l'Extreme II. Cette puce est capable de gérer la mémoire sur 8 canaux, contrairement au 88SS9175 de l'Ultra Plus, qui utilisait un Marvell gérant 4 canaux.
SanDisk reste pour le moment assez flou sur les performances de son nouveau SSD, capable d'atteindre 550 Mo/s en lecture et 500 Mo/s en écriture. Concernant les IOPS, comptez entre 81 000 et 99 000 en lecture, et entre 80 000 et 83 000 en écriture.
Compatible avec le Dashboard du constructeur, cet Ultra II est garanti 3 ans par SanDisk et sera proposé contre 75, 109, 209 et 409 euros pour les versions 120, 240, 480 et 960 Go, respectivement. Des tarifs plus élevés que ceux du MX100 de Crucial, auquel la mémoire en 16 nm donne un avantage décisif.