Amazon poursuit sa quête en matière de délai de livraison. Face à la concurrence indirecte du commerce physique, il vise même à rendre la vente par correspondance potentiellement plus rapide. Peu après avoir lancé un service de livraison en une heure, par coursier, dans quelques villes américaines, le géant de la distribution donne un nouvel envol à son projet de livraison par drone.
Aux dernières nouvelles, c'est-à-dire au mois de février, le projet d'Amazon avait du plomb dans l'aile. Mais la FAA, l'autorité de l'aviation civile aux États-Unis, vient finalement de délivrer un « certificat de vol expérimental » qui relance le projet.
La FAA n'a pas assoupli les conditions pour autant. L'administration rappelle qu'un « aéronef non habité » (unmanned aircraft) doit être téléguidé par un pilote soumis aux règles de l'aviation civile, donc disposant d'un certificat de pilote privé et d'un certificat d'aptitude médicale, et qu'il doit rester dans sa ligne de mire. Amazon testera ainsi un modèle de drone, en zone rurale près de Seattle, dans l'État de Washington. L'entreprise devra rendre des comptes à la FAA, en partageant certains résultats de ses tests (déviations, pertes de liaison, dysfonctionnements...).
À terme, Amazon vise le lancement d'un programme « Prime Air » reposant sur des drones autonomes, capables de voler à 80 km/h, de détecter et d'éviter des obstacles, et de livrer des colis en une trentaine de minutes. Il reste du chemin à parcourir...
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