© Corsair
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Présente sur tous les fronts du PC à destination des joueurs, la marque Corsair lance à l’occasion de l’été 2022 son fauteuil gamer le plus haut de gamme. À près de 400 euros, le TC200 n’a pas le droit à l’erreur sur un segment largement encombré où des constructeurs aussi populaires que Noblechairs se sont déjà fait un nom.

8 /10
Corsair TC200
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Les plus
  • Assise confortable, mi-ferme
  • Revêtement tissu agréable
  • Très bon niveau de finition
  • Ajustable de partout
  • Roulettes d'excellente facture
  • Montage simple et rapide
Les moins
  • Accoudoirs « flottants »
  • Soutien lombaire fixe
  • Aucun coloris plus « fun »
  • Pas de notice ?!

Au catalogue de l’Américain Corsair, on peut distinguer trois segments de fauteuils gaming aisément différenciables par leur tarif. Il y a d’abord les TC60 / TC70 à moins de 300 euros, puis les T1 Race / T3 Rush à plus ou moins 330 euros et, enfin, les T2 Road Warrior / TC200 à près de 400 euros. Notre cobaye du jour est aussi très proche de solutions comme le Cooler Master Caliber R2 ou le Noblechairs ICON avec sa forme baquet et ses accoudoirs « 4D ».

Peut-être un peu sobre pour certains, le TC200 se montre tout de même très élégant © Nerces

Un carton énorme… et poids lourd !

Qu’il soit question d’un siège gaming ou d’un fauteuil ergonomique, ce genre d’articles est volumineux. Il n’est donc pas du tout surprenant de se retrouver avec un énorme carton au milieu de la pièce après le passage du livreur… pas mécontent de nous laisser le bébé !

Tout est bien organisé, bien protégé à l'intérieur de l'énorme carton © Nerces

Il faut dire que la bête pèse un peu plus de 25 kilogrammes et que par cette chaleur estivale, il aurait été appréciable que l’entreprise de livraison respecte la recommandation inscrite sur le carton : « article lourd, à porter à deux ». Cutter en main, nous ouvrons le carton et découvrons, un à un, les différents éléments du TC200, tous parfaitement protégés. À première vue, aucun risque de dégâts durant le transport.

Le TC200 dans toutes ses dimensions © Corsair

De la question du montage : où est la notice ?

Habitués des tests de sièges gaming, nous retirons tous les éléments du carton afin d’en faire l’inventaire. Hélas, même en cherchant, impossible de mettre la main sur la moindre notice de montage. Corsair a visiblement fait l’économie d’une petite feuille double face pour nous guider dans ce moment « difficile ». Dommage.

Préparer tous les accessoires avant de commencer par l'assemblage des roulettes © Nerces

Bien sûr, ladite notice se trouve en PDF sur le site du constructeur et nous consultons donc la chose pour faire le point et réaliser le montage de la bête. Comme souvent, les choses débutent par la fixation des roues… des superbes roues devrait-on dire. Corsair a effectivement soigné ce détail et comme la fixation est aussi réussie que l’esthétique, il n’y a rien à redire. Notez au passage qu’elles sont aussi très simples à retirer, si besoin.

Les roulettes sont en place ainsi que le vérin de classe 4 © Nerces

Ensuite, on place le vérin au centre de l’étoile qui sert de base au siège et on peut alors se tourner vers l’assise et la fixation du système de contrôle du TC200. Rien de bien compliqué, il suffit de placer des vis aisément identifiables dans les trous prévus à cet effet. On regrette juste que Corsair ne livre pas de vrai tournevis, mais rien de méchant.

Assemblage de l'assise : notez la possibilité d'ajuster l'écartement des accoudoirs © Nerces

L’étape suivante consiste à placer l’assise sur le vérin pour solidariser l’ensemble. Cela demande un tout petit peu de précision, mais en quelques secondes, le tour est joué. Soulignons au passage que les accoudoirs n’ont pas à être fixés, Corsair s’en est chargé et la dernière étape majeure du montage réside donc dans la fixation du dossier.

Petit exercice d'équilibriste pour bien mettre en place l'assise © Nerces

Celui-ci vient se glisser entre les deux tiges métalliques et, là, il est conseillé d’avoir un partenaire pour tenir le dossier en place pendant que l’on insère les quatre vis de fixation. Les ultimes étapes concernent la mise en place des petits caches en plastique sur les côtés du dossier et du coussin de soutien pour la nuque. Nous n’avons pas parlé de soutien lombaire, nous y reviendrons.

Deux coloris, deux matériaux pour quatre variantes du TC200 © Corsair

L’élégance du similicuir, la fraîcheur du tissu

En tout et pour tout, nous avons eu besoin de moins de dix minutes pour monter le TC200. Comme la plupart de ses concurrents, Corsair a simplifié au maximum cet aspect. Le fauteuil trône au beau milieu de la pièce, il est plus que temps de tester la bête… sachant que pour notre article, c’est le modèle en tissu qui nous a été envoyé par l’Américain.

Un modèle confortable sitôt assis grâce à une mousse ni trop ferme ni trop tendre. Corsair annonce une densité de 55 kg/m3 et cela correspond à ce que nous avons pu tester. Seul problème : vérifier la tenue de cette mousse dans le temps. Un test que nous ne pouvons réaliser, mais il est possible d’émettre des hypothèses. En effet, nous avons l’habitude d’un léger tassement de ces mousses et pour apprécier le TC200, il ne faudra donc pas souhaiter une assise très ferme.

Une poignée pour l'inclinaison et une autre pour… tout le reste ! © Nerces

Soulignons qu’il n’est pas possible de faire glisser l’assise vers l’avant ou vers l’arrière alors que le dossier peut, lui, être largement incliné : on a le choix de 90° à 180° pour un fauteuil alors parfaitement à plat. L’effet siège à « bascule » est également présent pour un côté très reposant / relaxant auquel il ne manque finalement qu’un soutien pour les pieds 😊

Le dossier est légèrement incurvé pour intégrer un soutien lombaire qui ne conviendra pas à tous © Nerces

Qu’il s’agisse du dossier ou de l’assise, Corsair a donc ici opté pour un revêtement en tissu dit « doux ». Au-delà du seul confort, nous aimerions évoquer la « respirabilité » d’une telle solution. Ce n’est pas aussi efficace que la structure largement ajourée du G-Lab K-Seat Rhodium Atom que nous testions il y a peu, mais la transpiration est tout de même nettement réduite. Plus qu’avec du similicuir, cela ne fait aucun doute.

Deux des trois petites commandes pour ajuster la position de chacun des accoudoirs : pratique et efficace © Nerces

Côté robustesse, il n’y a pas grand-chose à craindre : Corsair garantit son siège pour un poids maximum de 121 kg et l’ensemble paraît très solide avec des roulettes particulièrement costaudes. Ces dernières ne roulent que lorsqu’on est assis sur le fauteuil. Certains aiment, d’autres non. Les accoudoirs ne semblent pas plus critiquables. Rappelons qu’il s’agit de modèles qualifiés de « 4D » pour souligner leur grande mobilité.

Le coussin pour le maintien de la nuque est agréable et aisément positionnable © Nerces

D’abord, on apprécie qu’ils soient larges, confortables. Ensuite, on peut les ajuster en hauteur, régler leur écartement et jouer sur l’angle d’orientation. Si ces réglages sont appréciables, le dernier est un poil gênant : il ne tient pas toujours parfaitement en place. Enfin, il est un réglage que nous n’avons pas évoqué : la hauteur de l’assise que l’on peut faire varier de 47 à 58 cm. Tout cela passe par des poignées de contrôle au fonctionnement aussi classique qu’efficace.

Les instructions – en anglais – sont claires et les poignées répondent bien, de manière précise. On est moins satisfait par les solutions de maintien. Si Corsair livre bien un coussin – confortable et pratique – pour la nuque, il se contente d'un élément intégré à la courbure du dossier pour les lombaires. Votre l’a bien apprécié car il est peu marqué, mais certains utilisateurs regretteront de ne pas avoir un vrai coussin qu’ils pourraient placer au mieux. Dommage.

© Corsair

Corsair TC200, l’avis de Clubic

Conclusion
Note générale
8 / 10

Au premier coup d’œil posé sur le TC200, difficile d’être subjugué. Corsair fait certes plutôt bonne impression, mais il se montre aussi très sage, très « en phase » avec la concurrence. Le TC200 garde une forme de dossier assez commune pour un fauteuil gaming, il intègre les inévitables accoudoirs 4D et autorise de nombreux ajustements pour plus de confort.

Soulignons tout de même l’utilisation d’un revêtement tissu aussi agréable à l’œil qu’il l’est pour notre séant. Précisons aussi que le niveau de finition est difficilement critiquable, même pour un modèle à près de 400 euros. Non, l’argument prix aurait même plutôt tendance à jouer en faveur du TC200 s’il n’y avait ce (petit) problème de maintien lombaire. Intégré au dossier, il est léger – ce qui nous va bien – mais impossible à ajuster. Dommage, car côté confort, l’effet bascule est impeccable et l’inclinaison complète du dossier est appréciable… même si on dispose rarement d’un écran au plafond.

Les plus
  • Assise confortable, mi-ferme
  • Revêtement tissu agréable
  • Très bon niveau de finition
  • Ajustable de partout
  • Roulettes d'excellente facture
  • Montage simple et rapide
Les moins
  • Accoudoirs « flottants »
  • Soutien lombaire fixe
  • Aucun coloris plus « fun »
  • Pas de notice ?!