Suite à la controverse de ces derniers jours le constructeur américain de semi-conducteurs a fait marche arrière concernant les études de performances autour de ses derniers microcodes processeur.
Le communiqué de la marque précise :
Une attitude étonnante de la part du leader du secteur des CPU. Pourtant, le géant du microprocesseur a récemment mis à jour ses conditions d'utilisation, interdisant de produire "le moindre benchmark logiciel ou résultat de test comparatif ".
Quelle mouche a-t-elle donc bien pu piquer Intel ? Le géant, dans la panade à cause des failles à répétition sur ses processeurs, connues sous le nom de Spectre, a du se livrer à la publication de nombreux correctifs pour colmater les brèches.
Des mises à jour qui, selon les cas, peuvent avoir des impacts négatifs sur les performances des CPU de la marque.
Un manque de transparence étonnant de la part d'Intel
Dès lors que les correctifs déployés par Intel ont été identifiés comme la cause de certaines baisses de performances, Amazon Web Services, Microsoft ou Google ont tous rédigé des annonces afin de prévenir leurs clients. L'objectif étant de renvoyer Intel dans les cordes, ces entreprises n'ayant aucun intérêt à voir leurs clients se retourner contre eux pour cause de performances en déclin.Une attitude que ne semble pas beaucoup apprécier Intel. Bruce Perens, co-fondateur de l'Open Source Initiative, a remarqué une modification importante dans les conditions d'utilisations d'Intel.
"Vous et aucun autre tiers ne publierez ou fournirez le moindre benchmark logiciel, ou résultat de test comparatif", indiquent dorénavant les CGU de la marque.
Dans une industrie informatique qui fonctionne — par essence — sur la comparaison des différents composants sur le marché, cette modification relève de l'absurde. Pire, comme le remarque TechPowerUp, cette pratique manque au mieux d'éthique, au pire est totalement illégale.