De passage en Europe pour la semaine, le patron de Google a profité du salon IFA pour révéler que Google allait simplifier sa politique en matière de vie privée. Le problème, c'est qu'Eric Schmidt a parfois la déclaration tendancieuse : tout content d'illustrer à quel point les services maison changent la vie de l'internaute moyen, le zig a trouvé le moyen d'affirmer : « nous savons où vous êtes, et nous savons ce que vous aimez ». Super si on pense à un moteur de recherche qui rend service. Un peu moins bien si l'on envisage la question sous l'angle de ladite vie privée...
Aller aux Etats-Unis n'avait déjà rien d'une sinécure, mais il faudra maintenant verser son obole pour avoir le droit de se présenter aux comptoirs de l'immigration de l'oncle Sam. Une obole qui ne garantit d'ailleurs en rien l'entrée sur le territoire américain, puisqu'elle concerne le formulaire ESTA, qu'il est obligatoire de remplir sur Internet lorsqu'on souhaite effectuer un séjour dans le pays sans visa. Gratuite jusqu'ici, la procédure est désormais facturée 14 dollars.
Bollywood, c'est pas Hollywood, mais on partage les mêmes préoccupations, et ça n'est pas parce qu'on réadapte parfois un peu librement certaines productions occidentales que l'on va laisser ces affreux pirates télécharger impunément. Las de voir les sites de partage de liens torrrent proliférer sur la toile indienne, un studio local a décidé de prendre les choses en main... à grands coups d'attaques DDOS !
Eric Schmidt, again, nanananana ! Après l'IFA, le patron de Google s'est fendu d'un petit déplacement à Paris lors duquel il n'a pas tari sur la culture française, le talent des ingénieurs français et la vigueur du secteur des nouvelles technologies français. Un enthousiasme tel qu'il a ajouté que Google procèderait bientôt à des investissements dans notre bonne vieille Gaule, à commencer par un centre culturel qui prendrait place à Paris la belle. On ne sait pas bien quand, ni comment, mais au sein des cellules gouvernementales en charge des activités en ligne, on doit apprécier l'éloge !
Si t'en reveux, y'en re n'a ! Grâce à Norton, on a découvert cette semaine que 78% des victimes d'une attaque ou d'une fraude informatique s'en voulaient de s'être laissé berner, ce qui pourrait laisser penser que 22% des sondés sont masochistes mais là n'est pas la question. La question, c'est pourquoi se sont-ils laissés avoir au premier chef, et même plusieurs fois pour certains d'entre eux ?
