Initialement, Google expliquait que SPDY pouvait être jusqu'à deux fois plus rapide que HTTP qui envoie des requêtes pour chacun des éléments d'une page web. De son côté, SPDY les compresse toutes en amont. En pratique les performances de SPDY resteraient toutefois mitigées. Guy Podjarny, spécialisé dans les performances des pages web et responsable de l'architecture chez Akamai a procédé à une série de tests et expliquait que contrairement aux résultats de Google, SPDY serait à peine plus rapide que HTTPS (+4,5%) et plus lent que HTTP (-3,4%). « Il est important que garder à l'esprit que SPDY n'est pas adopté en tant que HTTP/2.0, mais formera plutôt un point de départ de discussion », explique ainsi M.Nottingham.
Rappelons que Microsoft souhaite également contribuer à l'évolution du protocole. L'éditeur de Redmond avait notamment pointé certaines limites au sein du concept SPDY, lequel se focaliserait sur les navigateurs classiques sans la prise en charge des transferts au sein des applications et des téléphones mobiles.