Facebook l'avait confirmé la semaine dernière, suite à la fin de la période de vote - la dernière - qui n'a pas empêché le réseau social d'appliquer ses modifications dans sa Déclaration des droits et responsabilité, ainsi que sa politique d'utilisation des données. Parmi les modifications annoncées se trouvait l'unification des données de Facebook avec celles de ses services tiers... dont Instagram.
Lundi, la plateforme de photos a publié un billet confirmant cette démarche. « La mise à jour de notre politique de confidentialité intègre davantage Instagram à Facebook, et permet le partage d'information entre les deux services. Cela signifie que nous pourrons agir plus efficacement et rapidement, notamment dans la lutte contre le spam et la détection des problèmes de fiabilité du système. Nous pourrons également construire de meilleures fonctionnalités pour tous, en comprenant comment Instagram est utilisé. »
Instagram, qui s'est récemment coupé de Twitter, se rapproche donc clairement de sa maison-mère. Si le service assure que « rien ne change au sujet des droits des photos et des personnes qui peuvent les voir », une nouvelle levée de boucliers des associations de consommateurs est à prévoir : certaines d'entre elles, comme l'Electronic Privacy Information Center (EPIC) ont déjà mis en garde contre de tels changements qui, selon elles, « augmenteraient les risques concernant la vie privée des utilisateurs » et sont « potentiellement contraires à la loi ».
Du côté d'Instagram, on se défend en expliquant qu'il s'agit de protéger les utilisateurs contre « le spam et les abus grandissants », mais cela risque de ne pas suffire à convaincre certains mobinautes adeptes du service, tandis que d'autre solutions émergent chez Twitter et Google pour appliquer des filtres aux photos.