Si cette situation met Facebook en position délicate auprès de ses annonceurs, elle a de quoi réjouir les utilisateurs du réseau social, qui n'ont pas à supporter un nouveau format publicitaire sur des pages qui en sont déjà bien garnies. Et c'est justement cette frilosité de ses quelque 1,15 milliard d'utilisateurs actifs qui mettrait la plateforme sur la défensive. En effet, selon All Things D, Facebook aurait besoin de temps supplémentaire pour étudier l'accueil fait par ses membres pour ses publicités vidéo, censées se lancer de manière automatique, mais sans le son.
Depuis septembre, Facebook expérimente des vidéos en autoplay sur ses applications Android et iOS, pour un petit nombre de testeurs. Le réseau social chercherait encore la recette idéale pour satisfaire les annonceurs, très demandeurs, tout en ne provoquant pas le rejet massif du format par la communauté, qui dispose d'outils à disposition pour bloquer la réclame.
De toute évidence, le compromis tarde à arriver, alors que les enjeux pour Facebook sont très élevés : il se murmurait en août dernier que les compagnes publicitaires en vidéo pourraient coûter jusqu'à 2,5 millions de dollars par jour aux annonceurs les plus engagés. Après avoir raté le coche pour 2013 - et les revenus publicitaires allant avec - le réseau social devra rectifier le tir en 2014, avant que ses annonceurs n'aillent voir ailleurs.