Avec Messenger, le géant communautaire souhaite créer un nouvel écosystème, distinct de son application Facebook désormais centrée sur l'actualité. La firme de Mark Zuckerberg pourrait également y greffer un assistant personnel connu en interne sous le nom de Moneypenny : un clin d'œil à la secrétaire de James Bond.
Contrairement aux travaux menés par Apple, Google ou Microsoft dans le domaine de l'intelligence artificielle pour les services Siri, Google Now et Cortana, Facebook entend connecter ses utilisateurs avec de vrais conseillers. Le magazine The Information rapporte que ces opérateurs permettraient d'effectuer des recherches ou de commander des produits et des services.
Moneypenny ressemble ainsi à un service de conciergerie qui n'est pas sans rappeler le bouton MayDay disponible sur les terminaux d'Amazon commercialisés outre-Atlantique et qui établit d'emblée une communication audio/vidéo avec un conseiller d'assistance du cyber-marchand.
Pour Facebook, il semblerait donc que Messenger se transforme en laboratoire d'idées. Outre la possibilité de créer des conversations textuelles, la société a récemment activé les appels vidéo, intégré un service de paiements, activé la reconnaissance vocale et la transcription textuelle et publié des interfaces de programmation auprès des éditeurs tiers, notamment pour les jeux.
Facebook testerait actuellement en interne le dispositif de Moneypenny, sans doute pour en cadrer ses usages. Reste à savoir si ce dernier sera déployé auprès des quelque 700 millions d'utilisateurs du service et surtout s'il aura droit de cité au sein de l'Union européenne, laquelle a récemment bloqué l'usage de l'application Facebook Moments.
A lire également :