Malgré ce débit important, la marge de progression resterait énorme, selon Facebook. Comment fonctionne ce laser ? Il utilise les fréquences dans les gammes de l'infrarouge via un signal discontinu, pour des raisons d'économies d'énergie.
Le dispositif est introduit dans des drones équipés de panneaux solaires (projet Aquila) : leur grande envergure et leur vol à 18 000 mètres d'altitude leur permet de profiter au mieux des rayons du soleil. Grâce aux cellules photovoltaïques, leur autonomie atteint plusieurs mois d'après Facebook.
Le véritable défi technologique consiste en une orientation très précise du faisceau laser : le drone doit viser l'équivalent d'une pièce de 1 centime à la hauteur de 18 000 mètres. Sachant qu'il faut prendre en compte des écarts de température qui atteignent parfois 90°C et qui affectent la trajectoire du faisceau.
C'est tout le travail réalisé par le laboratoire de connectivité de Facebook, qui est déjà parvenu à établir une liaison à un débit de 2,1 Gbps. Pour rappel, Alphabet (Google) travaille sur une problématique similaire depuis 2013 avec son projet Loon, sans toutefois utiliser de laser.
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