À un peu moins de deux mois des midterms, Mark Zuckerberg prend les devants. Dans un long post de blog, le PDG de Facebook déclare que le réseau social est « mieux préparé » pour parer d'éventuelles interférences durant les élections.
Une déclaration qui vient contredire Alex Stamos, ancien boss de la sécurité informatique chez Facebook. Cité par Cnet, Stamos déclarait fin août qu'il « était trop tard pour protéger les élections de 2018 ».
Un fatalisme qui semble ne pas satisfaire Mark Zuckerberg qui, dans un post de blog affirme aujourd'hui que son réseau social est « mieux préparé » pour faire face aux interférences.
La guerre des trolls
On le sait, le rôle de Facebook a été déterminant dans l'accession au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis. L'activité de nombreux trolls (russes, essentiellement) a contribué à diviser l'opinion publique outre-Atlantique, à grand coup de campagnes de désinformation.Alors pour empêcher que la chose se reproduise lors des midterms, Facebook a mis ses petits plats dans les grands.
« En 2016, nous n'étions pas préparés pour faire face aux opérations de désinformation coordonnées que nous rencontrons aujourd'hui régulièrement », déclare le PDG du réseau. « Mais nous avons appris beaucoup depuis, et avons développé des systèmes sophistiqués qui combinent la technologie à l'humain pour éviter les interférences sur nos services ».
La tolérance zéro sera donc à l'honneur, le 6 novembre prochain. Tous les comptes identifiés comme faux seront immédiatement supprimés et toutes les tentatives de propagation de « désinformation virale » mises au tapis dès leur détection.
Aussi, le réseau social ambitionne de rendre plus transparentes les informations sur les publicités et surtout les annonceurs. D'ailleurs, quiconque tenterait — aux États-Unis — de publier une annonce publicitaire véhiculant un message politique devra voir son identité et sa localisation vérifiée.
Suffisant, selon vous, pour éviter les tentatives d'ingérence ?