Le réseau social et la plateforme vidéo mènent la chasse aux contenus postés par des « supporters » de l'attentat Christchurch, survenu vendredi.
Plusieurs dizaines de personnes ont trouvé la mort dans un attentat terroriste mené contre deux mosquées de Christchurch, la deuxième plus grande ville de Nouvelle-Zélande. Des images de la fusillade ont alors circulé sur Facebook. Le réseau social a très vite fait le nécessaire pour supprimer les images, vidéos et contenus potentiellement issus et tirés du carnage. YouTube mène également un travail de veille pour supprimer toute séquence violente.
Un assaillant aurait fait un Facebook Live durant l'assaut
Peu après l'attaque, la police néo-zélandaise a lancé un appel à destination des plates-formes et de leurs utilisateurs : « Des séquences extrêmement pénibles concernant l'incident de Christchurch circulent en ligne. Nous demandons immédiatement que ceux-ci ne soient pas partagés et travaillons pour que les séquences soient supprimées. »Police are aware there is extremely distressing footage relating to the incident in Christchurch circulating online. We would strongly urge that the link not be shared. We are working to have any footage removed.
— New Zealand Police (@nzpolice) 15 mars 2019
Facebook a ainsi déclaré à nos confrères de CNET avoir procédé à la suppression des contenus non vérifiés liés à l'attentat. Le réseau social a aussi indiqué supprimer les posts de « louange ou de soutien » à la fusillade. « Nous avons supprimé le compte Facebook du tireur de la vidéo », rapporte par ailleurs l'entreprise, faisant référence à un possible assaillant qui aurait mené un Facebook live en train de tirer sur les fidèles d'une mosquée.
YouTube fait preuve de vigilance
Sur Twitter, YouTube a également annoncé agir pour éviter tout partage ou diffusion de quelconques images liées à la fusillade. « Nos cœurs sont brisés aujourd'hui, après cette terrible tragédie en Nouvelle-Zélande. Sachez que nous travaillons avec vigilance pour supprimer les contenus violents », indique la plateforme vidéo sur le réseau social.Our hearts are broken over today's terrible tragedy in New Zealand. Please know we are working vigilantly to remove any violent footage.
— YouTube (@YouTube) 15 mars 2019
Vendredi matin en France, le dernier bilan faisait état de 49 victimes. Trois hommes et une femme auraient été arrêtés par les forces de l'ordre néo-zélandaises.