Google Street View peut souffler dans un nouveau pays : la Nouvelle-Zélande vient de clôturer son enquête concernant la récolte de données WiFi par les voitures de la firme, et a déterminé que la société n'avait pas enfreint la loi.
« L'enquête menée par la police a conclu qu'il n'y avait aucune preuve qu'une sanction pénale avait été commise » ont ainsi déclaré les autorités dans un communiqué diffusé hier. De son côté, le sergent John van den Heuvel du Cyber Crime Centre néozélandais a déclaré que « toute personne utilisant un réseau WiFi doit veiller à ce que des mesures sécurisées soient en place. Il ne faut pas sous-estimer le risque que les informations diffusées puissent être accessibles à d'autres, soit par inadvertance, soit à des fins plus sinistres ». En d'autres termes, selon la police locale, si les réseaux avaient été sécurisés, Google n'y aurait pas eu accès de quelque façon que ce soit.
Le service de Google semble donc sorti d'affaire en Nouvelle-Zélande, quelques semaines après une décision similaire survenue en Grande-Bretagne où les voitures avaient alors immédiatement repris la route. Dans le reste du monde, c'est cependant une autre histoire, en France notamment où la CNIL mène toujours l'enquête.