Google annonce travailler sur une interface de programmation permettant à l'internaute de transiter facilement des données vers les applications web de son choix.
A l'heure actuelle, si les applications web sont relativement ouvertes et proposent généralement leurs interfaces de programmation, la communication entre ces dernières reste toutefois limitée. A titre d'exemple si le service de stockage Box.net propose d'éditer un document au sein de Google Docs, cela ne satisfera pas l'internaute préférant un autre éditeur en ligne comme celui d'Office Web Apps.
En proposant son nouveau projet Web Intents, Google s'inspire alors du système Android. Ainsi pour partager, sélectionner ou éditer un fichier, le mobinaute bénéficie d'un choix entre plusieurs applications permettant d'effectuer l'une de ces actions. Pour opérer un partage l'utilisateur doit ainsi sélectionner l'un des boutons Email, Facebook, Twitter ou encore Picasa. Dans un billet publié sur le blog de Chromium, l'ingénieur James Hawkins explique : « nous sommes en train de travailler dur sur un système similaire pour le web : Web Intents. L'interface de programmation de cette plateforme web permet d'avoir les mêmes avantages que sur Android tout en étant optimisée pour les applications web ».
Pour simplifier tout cela, Google explique que Web Intents doit être implementé au sein des différents services souhaitant offrir davantage de flexibilité à leurs utilisateurs. La bonne nouvelle en revanche est que cette intégration ne nécessiterait que deux lignes de code supplémentaires. S'il est clair que cette technologie simplifiera la vie de l'internaute, Google se tourne vers les éditeurs avec un autre exemple : « prenez une startup à budget limité proposant un site de stockage de photos. Les développeurs n'ont pas les ressources pour ajouter des fonctionnalités d'édition d'images à leur application mais ils estiment que leur site ne sera pas populaire sans ces dernières. Avec le système Web Intents, il leur sera facile d'offrir cela ».
Initialement conçue pour Chrome la technologie fonctionne également sur Firefox 3+, Safari et Internet Explorer 8 et 9. Mozilla développe également sa plateforme et la fondation travaille avec Google afin de proposer une solution unique.