Google voudrait-il faire la nique à Zuckerberg ? A deux jours de la conférence F8, lors de laquelle Facebook devrait dévoiler ses prochaines fonctionnalités, le numéro un mondial de la recherche en ligne décide de mettre fin au programme d'invitation lié à Google+. Son réseau social est donc désormais accessible à tout détenteur d'un compte Google, sans restriction. Histoire d'étoffer son annonce, la firme de Mountain View glisse quelques nouveautés dans le panier de la mariée.
La fonction de chat « vidéo bulle »s (hangout en anglais) est par exemple désormais accessible depuis l'application Android Google+, en attendant une mise à jour programmée pour les terminaux iOS. Elle inaugure également un mode de diffusion public, ce qui signifie que l'on pourra amorcer une conversation en vidéo avec un ou plusieurs contacts, puis convier d'autres internautes à profiter du spectacle, à l'instar de ce que proposent certains services spécialisés comme Twitch ou Justin.tv.
Toujours dans le cadre de ces conversations vidéo, il devient également possible d'activer un partage d'écran ou un « bloc à dessins », ainsi que l'édition de documents bureautique via Google Docs. Une fonctionnalité anecdotique au premier abord, mais qui à sa façon vient tout de même taquiner certains outils collaboratifs professionnels, d'autant que Google annonce la mise en place d'interfaces de programmation dédiées, venant compléter les API générales lancées la semaine dernière.
Le réseau s'enrichit enfin d'un module dont on pouvait penser qu'il manquait cruellement à un service édité par Google : un moteur de recherche, capable de retourner aussi bien des profils que des informations postées par l'intermédiaire des bulles. « Dans tous les cas, vous seul pouvez voir les éléments inclus dans vos résultats de recherche. Grâce à cette fonctionnalité, il est donc tout aussi facile de trouver le dernier post de votre cousin qu'un article sur l'actualité internationale », précise Google.
Selon le moteur, un milliard d'éléments seraient reçus et partagés chaque jour sur Google+, quoi qu'en disent les études illustrant une possible désaffection des testeurs de la première heure.