Bloggeurs et éditeurs de sites peuvent depuis quelques heures intégrer un bouton « Partager » lié à Google+ sur leurs pages. Une nouvelle façon de diffuser du contenu sur le réseau social, après la mise en place du bouton « +1 ».
Google+ continue de suivre les traces de Facebook en ajoutant un nouveau bouton à sa collection : si le « +1 » disponible depuis plusieurs mois pouvait être assimilé à une alternative au « J'aime » du site bleu, ce nouveau bouton « Partager » porte le même nom que celui de la concurrence... si ce n'est qu'il est rouge, comme il se doit.
Selon le modèle choisi - il y en a 4 de proposés sur la page dédiée - le bouton « Partager » de Google+ est plus ou moins proche du « +1 », mais peut également adopter un design similaire à celui du « J'aime » de Facebook, en affichant les noms des personnes liées à l'utilisateur et ayant partagé le contenu, ou encore proche du bouton Twitter si l'on décide d'afficher le nombre de partages au-dessus.
La principale différence entre les boutons « +1 » et « Partager » de Google+, c'est que le premier est public tandis que l'autre ne l'est pas : pour résumer, donner un « +1 » à une page influence la façon dont cette dernière va apparaître dans les résultats de recherche de Google. C'est donner du crédit à ladite page et donc, conseiller sa lecture aux personnes avec lesquelles l'utilisateur est lié sur Google+, tout en publiant éventuellement le contenu également sur son profil. De son côté, le bouton « Partager » se contente de diffuser le contenu sur la page Google+ de l'internaute : il est donc, en ce sens, moins puissant, puisque non lié à la « recherche sociale ».
S'il cumule environ 100 millions de comptes « actifs » - soit connectés au moins une fois par mois - Google+ n'en reste pas moins limité en terme d'intérêt concret, puisque ses utilisateurs n'y passeraient en moyenne que 3 minutes par mois. On peut donc se demander si, avec la pléthore de boutons de partage déjà proposés pour les réseaux sociaux, les éditeurs de sites s'encombreront de ce nouveau modèle moins puissant que ce qui existe déjà. Reste que pour de nombreux internautes, « partager » un contenu peut être plus naturel que le « plussoyer ».