Elon Musk vient d'annoncer qu'une plainte allait être lancée contre le géant américain de la tech, Microsoft.
Elon Musk fait beaucoup parler de lui depuis sa reprise de Twitter, que ce soit en licenciant de nombreux employés, en changeant régulièrement les règles ou en affirmant que son chien est maintenant le PDG de la boîte. Et il ne semble pas prêt à sortir de l'actualité médiatique, avec cette nouvelle annonce tonitruante.
L'entreprise Microsoft bientôt attaquée ?
C'est une nouvelle que l'on n'avait pas vue venir. Elon Musk pourrait lancer une nouvelle bataille judiciaire, cette fois contre Microsoft. Le milliardaire a en effet annoncé sur Twitter qu'il était « temps pour un procès », et ce, afin de répondre à la suppression de Twitter de la plateforme publicitaire de Microsoft, en raison des nouveaux tarifs de son API.
Évidemment, Elon Musk ne peut porter plainte pour une décision qui appartient librement à la firme fondée par Bill Gates. C'est pourquoi il explique que l'objet de son action serait l'utilisation illégale de données de Twitter par Microsoft à des fins d'entraînement. Un discours assez peu clair.
Microsoft, ou OpenAI ?
Car, que veut exactement dire Elon Musk par là ? L'ex-homme le plus riche du monde n'a pas vraiment épilogué sur les raisons de cette plainte potentielle. Il est possible qu'il attaque non pas directement Microsoft, mais OpenAI, la firme à l'origine de ChatGPT, qui est depuis maintenant quelques mois un partenaire très proche de Microsoft, bénéficiant de plusieurs milliards d'investissements.
Il faut dire que les nouveaux prix appliqués pour l'API de Twitter ont de quoi être dissuasifs pour certains. Pour de grandes entreprises telles que Microsoft, son utilisation pourrait lui coûter jusqu'à 45 000 dollars par mois. Une somme que la firme de Redmond n'est, semble-t-il, pas prête à débourser. C'est aussi la raison pour laquelle Twitter ne sera plus disponible sur sa plateforme publicitaire à partir du 25 avril prochain. Les deux parties iront-elles en justice ou trouveront-elles un accord à l'amiable ?
Source : The Verge