Depuis son entrée à la présidence américaine depuis le 20 janvier 2017, le milliardaire et entrepreneur Donald Trump a fait de Twitter l'un de ses canaux de communication préféré. Si ses propos virulents mènent souvent les internautes à se moquer de l'actuel POTUS - comme ce robot qui brûle ses tweets - il arrive parfois que certaines personnes ne les voient pas d'un œil aussi amusé.
Nombre d'opposants au président US n'hésitent pas à répondre à ses tweets. Sauf que certains ont remarqué que leurs réponses n'apparaissaient pas, ou étaient à peine visibles, sur les threads présidentiels. Ils ont été nombreux à finir bloqués. Certaines rumeurs vont jusqu'à affirmer qu'ils sont des centaines d'opposants plus ou moins importants à avoir bénéficié de ce « traitement de faveur ».
Une plainte déposée pour non-respect du premier amendement
C'est l'association de défense de la liberté d'expression Knight Institute qui a déposé le dossier auprès de la justice américaine suite à la plainte commune de sept personnalités bloquées par Donald Trump. Bloquées par le Président américain sur Twitter, elles ne peuvent plus accéder à ses tweets - et encore moins y répondre.Suite à cette plainte collective, le jugement est tombé en faveur des plaignants grâce à l'invocation du premier amendement, cher aux américains. Pour rappel, cet amendement garantit la liberté d'expression et l'égalité de cette expression pour tous les citoyens. En bloquant les comptes concernés, Donald Trump est donc allé contre la constitution de son pays, ce que n'a pas manqué de relever la juge en charge de l'affaire, Naomi Reice Buchwald.
Le président des Etats-Unis a donc été sommé de débloquer les 7 comptes concernés. Mais faute d'injonction directe, rien ne dit que Trump respectera la décision de la juge. Auquel cas, l'association Knight Institute s'est dite prête à poursuivre son combat contre le Président américain.