Alors que les élections de mi-mandat auront lieu au mois de novembre aux États-Unis, Twitter annonce de nouvelles mesures visant à éviter que la situation de 2016 ne se reproduise sur son réseau.
Après les élections présidentielles qui se sont tenues en 2016 aux États-Unis, Facebook et Twitter ont tous deux découvert que leur plateforme respective avait été exploitée pour une large campagne d'influence. De fait, il n'est pas étonnant que Twitter annonce une mise à jour du règlement de son réseau social alors que les élections de mi-mandat se dérouleront le 6 novembre.
Twitter se bat contre les faux profils
De fait, plusieurs pratiques sont désormais interdites par la plateforme à l'oiseau bleu, dont le vol de photo (d'un utilisateur ou d'une banque d'images) ou de biographie, mais également la mise en avant d'une fausse localisation. Dans ce genre de cas, Twitter pourra considérer ces contenus comme étant fake et prendre des mesures. Une telle mise à jour pourrait lui permettre d'éviter la création et l'augmentation de faux profils mettant par exemple en avant un jeune homme étudiant et vivant aux États-Unis, alors que le créateur du compte est issu de Russie. Pour rappel, Moscou constitue l'un des territoires qui a le plus largement contribué à la large campagne d'influence lors des élections, que ce soit les présidentielles américaines ou le Brexit.
De la même façon, un utilisateur qui a été banni du réseau social ne sera pas en capacité de recréer un compte sur la plateforme, s'exposant même à d'autres mesures punitives. Enfin, le partage d'informations piratées pourra entraîner un bannissement du service.
Comme l'explique la compagnie de Jack Dorsey : « Nos règles interdisent la diffusion de contenu piraté contenant des informations privées ou des secrets commerciaux, ou risquant de mettre les gens en danger. Nous élargissons également les critères sur les comptes qui revendiquent la responsabilité d'un piratage, ce qui inclut les menaces et les incitations publiques à pirater des comptes et des personnes spécifiques. Les commentaires sur un hack ou du matériel piraté, tels que des articles de presse traitant d'un hack, ne sont généralement pas considérés comme une violation de cette politique ».
Lors de sa prise de parole devant le Congrès en septembre, Jack Dorsey a indiqué que le réseau social s'était déjà débarrassé de 770 comptes ayant violé les règles de conduite de Twitter.
Concernant ces nouvelles règles, il ne serait pas étonnant d'assister à une autre purge, bien que certainement plus légère que les précédentes.