Ce sont en effet deux juristes que cherche à recruter Sony. Les nouvelles recrues auront entre autre la responsabilité d'une « évaluation annuelle des besoins de l'entreprise SCEA en matière d'anti-piratage, mais aussi la satisfaction des besoins par le développement et la mise en œuvre d'un programme anti-piratage ». Il leur faudra également « superviser la lutte contre la piraterie et les poursuites civiles, et soutenir les forces de l'ordre et les organismes de propriété intellectuelle au nom de SCEA ».
Les récentes contre-attaques logicielles de Sony sur la Playstation 3 n'ont jamais tenu très longtemps, et la dernière en date, visant à bannir définitivement les joueurs utilisant des dispositifs illégaux semble être vouée au même destin : selon de nombreuses sources, les hacker auraient la possibilité d'allouer à une console hackée le numéro de série d'une console « saine » pour supprimer tout blocage. La réciproque serait vraie aussi, et permettrait donc de bannir du PSN une console saine...
De fait, Sony semble donc envisager de se concentrer davantage sur les poursuites judiciaires des hackers. La firme a d'ailleurs commencé il y a plusieurs semaines en déposant plainte contre GeoHot, qui a récemment du donner son disque dur à la firme suite à une décision de la Cour de Floride. Le célèbre hacker a depuis annoncé préparer sa défense avec ses avocats, financés grace à une campagne de dons effectuée sur son blog.
En début de semaine, c'est en Allemagne que la police locale a perquisitionné le domicile d'un hacker connu sous le nom de Graf_Chokolo, connu pour son travail autour de la fonction « OtherOS » de la console de Sony. Quelques heures après l'intervention de la police, le hacker mettait toutes ses recherches en libre accès sur la toile... Peine perdue pour Sony ?