Jeux vidéo : l'UFC-Que Choisir critique les DRM et porte plainte

Olivier Robillart
Publié le 29 novembre 2011 à 13h13
L'organisation indique qu'elle vient de déposer une plainte à l'encontre de 3 distributeurs (Micromania, Fnac Direct et Game France) et 4 éditeurs de jeux (Codemasters, Warner Interactive, THQ, Bethesda Software). L'UFC-Que Choisir leur reproche de mener des « pratiques commerciales trompeuses » en obligeant les joueurs à s'enregistrer avec une clé d'activation, ce qui représente, selon l'association, une forme de DRM.

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L'UFC Que-Choisir juge « inadmissibles » les pratiques des éditeurs et distributeurs de jeux vidéo. Après avoir interrogé 560 utilisateurs (.pdf), l'organisation tire la sonnette d'alarme et décide même d'attaquer en justice « 3 distributeurs et 4 éditeurs de jeux pour pratiques commerciales trompeuses, s'agissant de l'information relative aux codes à usage unique d'accès à certains éléments du jeu ».

Pour les éditeurs, Codemasters, Warner Interactive, THQ et Bethesda sont montrés du doigt. Pour les distributeurs, Micromania, la Fnac et Game sont explicitement visés. L'association critique plusieurs pratiques qui peuvent nuire au secteur. Selon l'association de consommateurs : « les jeux vidéo sont de plus en plus attachés à une clé d'activation ou à un pass unique. Ce code lie un jeu et un terminal (ordinateur ou console). Il s'agit d'une forme de DRM qui pose les mêmes difficultés que celles connues pour la musique ou les films ».

Elle regrette qu'il soit impossible de prêter ou transférer un jeu ou même de l'utiliser sur un autre terminal. C'est pourquoi l'UFC demande à l'institution chargée de la concurrence en France (la DGCCRF) de mener une enquête sur les problèmes rencontrés par l'ensemble des joueurs.

L'UFC Que-Choisir constate également que de nombreux jeux nécessitent désormais une connexion à Internet notamment pour télécharger les mises à jour ou des correctifs. « En effet, les défaillances de connexion ont été signalées spontanément par près de 13 % des consommateurs. 10 % d'entre eux visent explicitement la plateforme Steam ». Elle invite donc les éditeurs à mieux jouer le jeu et à indiquer sur les boitiers ou sur les pages Web les éventuelles restrictions apposées sur un jeu.
Olivier Robillart
Par Olivier Robillart

Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic. Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction. J’ai également pris la fâcheuse habitude de distribuer aux lecteurs leur dose hebdomadaire de troll via la Clubic Week.

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