Désormais, le jeu mobile va enregistrer les kilomètres parcourus et le nombre de pas. De là à en faire une application de sport ?
Chasser les Pokemon, c'est bon pour la santé ! C'est en substance ce que pense Niantic, l'éditeur du célèbre jeu sur smartphone avec sa nouvelle mise à jour.
Encourager les joueurs à marcher davantage
La nouvelle version de Pokemon GO intègre des fonctionnalités de suivi d'activité, appelées Adventure Sync, lors de la traque des créatures de Nintendo. Les données récoltées comme la distance parcourue ou le nombre de pas seront enregistrés et transférés vers les applications Santé sur iOS et Google Fit pour les utilisateurs Android.Le partage de ces données s'effectuera de la même manière que les logiciels de running, tels que Runastic. Même si l'application est inactive, elle continue en arrière-plan d'enregistrer l'activité physique de l'utilisateur.
Toutes les semaines, Pokemon GO enverra un rapport d'activité affichant les progrès du joueur, et lui offrira des récompenses comme des bonbons ou encore des œufs à faire éclore pour encourager le joueur à poursuivre ses efforts.
Le succès de Pokemon GO est une bonne nouvelle pour la santé publique
Pokemon GO a été extrêmement médiatisé à sa sortie en 2016, outre son succès monumental, car il a encouragé de nombreux joueurs à sortir de chez eux et marcher, parfois des kilomètres, pour dénicher le Pokemon rare.Il y a deux ans, on comptait 25 millions de joueurs de Pokemon GO recensés rien qu'aux Etats-Unis. Selon Tim Althoff, chercheur à l'Université de Stanford, « cela se traduirait par 2.825 millions d'années de vie ajoutée aux utilisateurs américains. Cela met en avant l'impact massif que les jeux comme Pokémon Go pourraient avoir sur la santé publique ».