Pour la première fois, deux molécules nécessaires à l'apparition de la vie telle que nous la connaissons ont été découvertes sur une comète, en l'occurrence 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, étudiée par la sonde Rosetta.
La sonde Rosetta n'a pas embarqué à son bord que le petit robot Philae pour étudier Tchouri. Elle est bardée d'appareils de mesure capables d'aller chercher, même à distance, des informations sur la comète. Rosina (pour Rosetta Orbiter Spectrometer for Ion and Neutral Analysis) est l'un de ses instruments. Il dispose notamment de deux spectromètres de masse, qui ont pour but de déterminer la composition élémentaire, isotopique et moléculaire de la coma et de l'ionosphère de 67P/Churyumov-Gerasimenko.
Ce sont ces appareils qui ont permis d'identifier la présence de glycine et de phosphore sur la comète, tous deux considérés comme « des ingrédients fondamentaux de la vie », explique Matt Taylor, le responsable scientifique de la mission Rosetta de l'Agence Spatiale Européenne (ESA). Et le scientifique d'ajouter : « Démontrer que les noyaux cométaires sont des réservoirs de matériaux primitifs dans le système solaire et qu'ils auraient pu transporter ces ingrédients clé de la vie sur la Terre est l'un des principaux objectifs de Rosetta, et nous sommes ravis de ces résultats ».
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Publié le 31 mai 2016 à 14h52
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