Le télescope spatial Kepler est parvenu à saisir l'explosion de supergéantes rouges en supernova, phénomène ô combien important dans l'univers et qui n'a jamais été aussi bien documenté.
Une étoile naît, vit et meurt. Et cette dernière phase peut prendre une tournure extraordinaire. Parfois, une naine blanche (via une explosion thermonucléaire) ou une étoile très massive (via une implosion) disparaît en générant une supernova. Un phénomène particulièrement spectaculaire et riche d'enseignements, mais difficile à observer.
C'est pourtant ce qu'est parvenu à faire le télescope spatial Kepler, d'habitude occupé à dénicher des exoplanètes. En réalité, le mérite revient davantage aux chercheurs, qui ont épluché les mesures de luminosité réalisées toutes les 30 minutes durant près de 3 ans sur environ 500 galaxies pour tenter de trouver une singularité. Et ils y sont parvenus.
En 2011, Kepler a en effet observé l'explosion de deux supergéantes rouges, et plus particulièrement l'onde de choc qu'a généré l'une d'entre elles, KSN 2011d. Avant sa désintégration, cette dernière était 500 fois plus grosse que notre Soleil. La vidéo qui suit, publiée par la Nasa, reprend les chiffres de Kepler pour simuler le phénomène observé, résumé ici en une trentaine de secondes alors qu'il a duré une vingtaine de minutes.
Les supernovae sont largement étudiées, car elles sont en grande partie à l'origine de la dispersion des atomes lourds dans l'univers. « Tout l'argent, le nickel et le cuivre sur Terre et même dans notre corps proviennent de la mort explosive des étoiles », rappelle Steve Howell, membre de la mission Kepler.
Voir aussi :
La NASA a vu une étoile exploser en supernova
Publié le 25 mars 2016 à 10h14
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Dernières actualités