Après avoir lancé avec succès sa fusée en partie imprimée en 3D en janvier dernier, l'entreprise américaine d'origine néo-zélandaise Rocket Lab poursuit son développement avec ambition : elle construira désormais des satellites personnalisables selon la volonté des clients.
Si SpaceX et Blue Origin, respectivement dirigés par Elon Musk et Jeff Bezos, occupent une place centrale dans l'actualité de l'aérospatiale, Rocket Lab, fondée en 2006 par Peter Beck, suscite elle aussi l'intérêt de la communauté. Dernièrement, le groupe d'origine néo-zélandais mais basé en Californie s'est illustré à travers le lancement de sa fusée Electron, dont certaines pièces ont été imprimées en 3D.
Photon, le couteau suisse de l'espace
Cette fois-ci, la firme d'outre-Atlantique revient sur le devant de la scène grâce à un satellite d'un nouveau genre : Photon, de son nom, peut être adapté aux besoins des clients, qui, selon leurs envies, y ajoutent des capteurs ou autres instruments scientifiques.En clair, Rocket Lab prend en charge la partie fabrication, avant d'y intégrer toutes sortes de composants en fonction des demandes, comme nous l'apprend The Verge.
Un lancement onéreux... mais quand même économique
Si Photon se destine à des orbites basses, ses propulseurs intégrés lui permettront de modifier son orientation et son altitude. Un bon moyen de s'adapter aux missions commandées (télévision par satellite, internet ou encore observation de la terre). A ce jour, deux clients ont d'ores et déjà réservé le leur : un opérateur commercial et un gouvernement, dont les identités restent secrètes.De forme circulaire, Photon s'invitera sur le sommet de la fusée Electron pour être lancé dans l'espace. Mais ce type d'opération a un coût : comptez six millions de dollars, uniquement pour la mise en orbite de l'engin.
Source : The Verge.