Virgin Orbit : la fusée LauncherOne réussit son premier "drop test" haut la main

Grégoire Huvelin
Publié le 11 juillet 2019 à 19h32
Virgin Orbit

Virgin Orbit, spécialisée dans les services de lancements aériens de petits satellites, a réalisé le premier drop test de sa fusée LauncherOne. Une mission réussie qui laisse présager le lancement de leur activité commerciale au cours des prochains mois.

Si le grand public a probablement déjà entendu parler de l'entreprise Virgin Galactic, dont l'objectif est de vendre des vols suborbitaux aux particuliers, les scientifiques, eux, focalisent davantage leur attention sur une autre filiale du groupe Virgin, répondant au nom de Virgin Orbit. Sa spécialité ? Gérer le lancement de fusées dans l'espace, lesquelles mettent ensuite des petits satellites en orbite, mais par voie aérienne.

Des avantages multiples

Ainsi, l'idée n'est pas de faire décoller depuis le sol une fusée équipée de propulseurs, à la fois coûteux en énergie et en argent, mais de la fixer à un avion duquel elle prendra son envol. Un moyen d'économiser des dollars et du temps. Encore en phase de test, les projets des équipes de Richard Branson ont franchi une étape supplémentaire le mardi 10 juillet 2019, comme le note TechCrunch, et comme se félicite l'entreprise sur Twitter.



Le drop test de la fusée LauncherOne a en effet rencontré un franc succès. En d'autres termes, LauncherOne s'est correctement libérée du Boeing 747 - surnommé Cosmic Girl - utilisé pour la mission... Avant qu'elle n'effectue une chute libre pour venir s'écraser dans le désert des Mojaves, situé dans le sud de la Californie. En effet, aucun réacteur n'a été activé. C'est d'ailleurs tout le principe d'un drop test : s'assurer que tout fonctionne en l'air, sans procéder au fameux lancement.

2019, le début d'une activité commerciale ?

La prochaine étape devrait marquer un nouveau tournant dans l'histoire de la compagnie bientôt cotée en bourse : selon son président et CEO, Dan Hart, cité par CNBC, le premier vol officiel pourrait être organisé avant la fin de l'été. C'est du moins ce qu'ils espèrent. Pour, pourquoi pas, amorcer le début de leur activité commerciale d'ici la fin de l'année.

Source : TechCrunch
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Commentaires (8)
Fulmlmetal

Le lancement par avion n’est pas une réussite commerciale et n’a pas d’avenir.
Contrairement à ce que vous dites le gains est faible, voir nul à cause d’autres facteur pénalisant et oblige à ne satelliser que de petits sat, donc peu rentable sur un marché ou les lanceur straditionnels arrivent à lancer des grappes de sat à faible cout.
Pour quoi le gain est il presque nul ?
parceque à 10km d’altitude pour un avion, une fusée y arrive très rapidement, 1mn, mais la fusée a un gain énorme en vitesse verticale (mach 1) alors que la fusée lancé dpeuis un avion a une vitesse verticale nulle. Or la vitesse verticale est importante pour sortir rapidement de la résistance que représente l’air jusqu’à environ 40km.
En gros la fusée tiré d’un avion, est lancée à plat et doit rapidement se redresser. Le temps d’y arriver c’est du temps de perdu et minimise le gain par rapport à un lanceur classique.

L’autre point est que les autres qui se sont lancés dans le lancement par avion se sont éffondré, Pegasus qui n’a plus fait de lancement depuis 2016, mais aussi plus récemment stratolaunch qui a fait banqueroute avant son premier vol test.

rexxie

Ça vaut une news ça un avion qui laisse tomber un machin?

Fulmlmetal

Si ça avait été un projet de ton Gourou Elon Musk, tu aurais trouvé cette news très interessante.

rexxie

Laisser tomber un engin volant d’un avion, ça se fait depuis des décennies. Il n’y a rien d’innovant dans ça.

Fulmlmetal

Une voiture électrique ça n’a rien d’innovant, ça existe depuis bien longtemps et meme avant Tesla, et pourtant les très nombreux articles sur Tesla ne dérangent personne. Ce n’est en tout cas pas moins interessant que de faire un article pour dire que les employés de Tesla ratent leur prime pour 200 voitures près. Sur Clubic tout est prétexte poru parler de tesla et visiblement ça ne te dérange pas ça.

Cette technique de laché de lanceur en vol depuis un avion n’est effectivement pas innovante, elle n’a meme pas d’avenir, mais ça n’en fait pas un sujet sans intéret sur un site dédié à la hitec, et pas moins interessant que bien d’autres sujets ici qui ne dérangent pas.

Ce qui me dérange dans cet article c’est qu’il est à coté de la plaque, il a 5 ans de retard, à une époque où on pensais que ce type de lancement avait un avenir alors qu’on sait aujourd’hui que ce n’est plus le cas. Sur les 3 sociétés qui s’y sont essayés, une est en banqueroutes (Stratolaunch), une est en cessation d’activité depuis 3 ans faute de clients (Pegasus), et l’autre n’en ai qu’à des effets d’annonces, images de synthèse ou quelques tests basiques de laché en vol d’un “machin”.

philouze

Tu te plantes complètement en ignorant que ces premiers 10kms sont les couches les plus denses. ce sont même … les seules qui comptent, le reste c’est de l’accélération pure.

Contrairement à ton intuition, cette “petite” fusée à une énorme ressource : 500 kg en orbite basse 200kms et 300 à 300kms pour 1m30 de diamètre.

Résultat justement il va y avoir des lancements en grappe de micro-sat, et le contrat avec OneWeb est déjà signé pour 39 lancements.

le lancement aéroporté, contrairement au “repositionnable” est probablement LA rupture technologique, surtout si on peut encore gratter quelques kilomètres d’altitude

Fulmlmetal

Mais si l’altitude avait une importance on lancerait depuis longtemps sur des sites en altitude comme on le fait pour l’installation des télescopes. Le gain de l’altitude en avion est totalement perdu par le fait que le lanceurs part à l’horizontal, il va lui falloir un moment pour reprendre un certain angle pour sortir rapidement de l’atmosphère, car meme à 20km l’atmosphère est suffisemment dense pour freiner un lanceur. Pour rappel les frottement atmosphère lors d’un retour sont les plus intense entre 50 et 30km.
Quand on voit qu’ajourd’hui un lanceur tel que le PLSV arrive à lancer 101 petit sat en grappe on se dit que l’avenir est au lancement de grappe par les lanceurs traditionnels. Meme la Flacon 9, meme Ariane font maintenant du lancement de grappe, et parfois en plus de la charge utile principale qui a payé le lanceur.
Il y a ausis les petits lanceurs destiné à ce type de petit sat, et là je pense notamment à des lanceurs de type Electron.
Et comme je le disais, l’echec commercial de Pegasus (XL) et Stratolaunch montre bien que ce type de lancement par avion n’est pas viable.
Pour le moment oneweb est principalement en contrat sur Soyouz, les contrats avec Launchone sont surtout opportunistes (lancement dès cette année et évaluation du lanceur à un prix préférentiel).
si les lancements par avion étaient l’avenir des petits sat explique moi les échecs commerciaux des Pegasus (XL) et Stratolaunch ? Le fait est que les lancements par grappes sur les lanceurs traditionnels ont tué les projets de mini lanceurs et avions porteurs.

rexxie

Est-ce que tu sais combien de satellites par lancement de OneWeb?

@Fulmlmetal Ce que je dis c’est que c’est un non-évènement et que ça ne mérite pas un article. Mais Clubic n’est pas le seul à faire un article pour ce “Bof”… Cliquez, cliquez…

Je n’ai fait qu’émettre mon opinion, et bien franchement c’est le fait qu’il y avait une réaction(la tienne) sur l’article qui m’a fait le consulter, plus que l’article lui-même dont je connaissais le contenu ennuyant à l’avance.

Je ne fus pas surpris que ce soit toi qui aime l’astronautique, par contre je vois que tu es toujours aussi susceptible et que tu réagis trop fort quand tu vois mon nom :kissing_heart:

Si tu remarques bien, je ne te répondais même pas.

Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles