Les voitures autonomes pourront apporter certains avantages aux voyageurs, mais également certains inconvénients à ne pas négliger. L'un d'eux est mis en avant dans une étude menée par deux chercheurs de l'University of Michigan Transportation Research Institute, qui explique que le développement des voitures sans conducteur devrait s'accompagner de celui du mal des transports.
En d'autres termes, davantage de personnes pourront être malade dans ce type de véhicule, en particulier ceux qui ont l'habitude de conduire. La raison : à partir du moment où l'on ne contrôle pas le véhicule soi-même, il est impossible d'anticiper de manière optimale les changements de vitesse, les moments où la voiture tourne et tout autre manœuvre sur la route. Or, le mal des transports est justement lié au fait de mal anticiper les mouvements du véhicule, ce qui provoque un conflit entre le sens de l'équilibre et les informations visuelles.
Les chercheurs rappellent d'ailleurs à juste titre que le mal des transports touche bien plus de passagers que de conducteurs de véhicules, ce qui ne va donc pas aller en s'améliorant. Pour leurs recherches, Michael Sivak et Brandon Schoettle ont questionné 3200 personnes adultes à travers le monde, pour leur demander ce qu'ils feraient s'ils se trouvaient dans une voiture autonome. 37% ont cité une activité connue pour aggraver le mal des transports, comme lire, regarder un film ou envoyer des SMS.
De grandes fenêtres pour lutter contre le mal des transports
Pour lutter contre la recrudescence de gens malades dans les voitures autonomes, les chercheurs recommandent certaines mesures aux constructeurs automobiles : opter pour de grandes surfaces vitrées permettant aux passagers de voir un maximum à l'extérieur, et bannir les sièges pivotants pour que les passagers soient toujours face à la route. Par contre, les sièges « entièrement inclinables » sont, eux, recommandés.A lire également :