C'est dans la nuit de vendredi à samedi que la fusée Falcon 9 du programme SpaceX aura donc finalement pu prendre son envol. Le programme d'Elon Musk a accompli sa mission non sans mal, après quatre reports consécutifs.
Les 24 et 25 février derniers, un problème avec le combustible (de l'oxygène liquide en l'occurrence) avait empêché le décollage. Le 28 février, c'est un bateau, qui naviguait à proximité de la zone de réception, qui a impliqué le report. Puis une seconde tentative a été interrompue à la dernière minute à cause d'une alarme indiquant un potentiel problème au décollage. Enfin, le 1er mars, c'est à cause du vent que la fusée est restée clouée au sol.
Le satellite SES-9 a donc atteint son orbite géostationnaire avec une dizaine de jours de retard, mais la « livraison » a bien eu lieu. En revanche, la nature même de cette dernière ne laissait que peu d'espoir à SpaceX en ce qui concerne la récupération du premier étage de la fusée.
Une mission à 35 786 km d'altitude implique une vitesse importante du premier étage à sa retombée, ce qui rend particulièrement complexe sa récupération, surtout en mer où les conditions de stabilité sont moins bonnes.
Rocket landed hard on the droneship. Didn't expect this one to work (v hot reentry), but next flight has a good chance.
— Elon Musk (@elonmusk) 5 mars 2016
Elon Musk ne désespère toutefois pas de parvenir à ses fins : le fondateur de SpaceX pense que le prochain vol aura « de bonnes chances » d'offrir au premier étage un retour en pleine mer et en un seul morceau.
Si cette actualité vous donne envie de vous mettre la tête dans les étoiles, n'hésitez pas à voyager depuis votre PC grâce à quelques sympathiques logiciels comme Microsoft WorldWide Telescope, Stellarium ou NASA's Eyes.
A lire également :