Les autorités allemandes devraient forcer d'ici peu le constructeur automobile Opel à rappeler 100 000 de ses véhicules dans le cadre d'une enquête qui vise le fabricant.
Tout commence en 2015, lorsque l'agence fédérale de l'automobile allemande (KBA) découvre 4 logiciels capables de truquer les émissions d'oxyde d'azote produites par plusieurs véhicules. Une découverte qui, à l'époque, donne lieu à un rappel à l'ordre d'Opel ainsi qu'une obligation de « mettre en œuvre une mise à jour logicielle dans les voitures concernées, afin de les supprimer ».
De nouveaux soupçons après la 1re affaire
Il semblerait que le constructeur automobile n'ait pas compris la leçon la première fois, puisque KBA a récemment fait la découverte d'un cinquième logiciel similaire. Une trouvaille ayant cette fois déclenché une audience officielle toujours en cours, et qui devrait donner lieu à l'imposition d'un rappel obligatoire de 100 000 voitures du fabricant, parmi les modèles Insignia, Cascada et Zafira.Cette affaire faisant grand bruit en Allemagne, le constructeur automobile n'a pas manqué de réagir en indiquant récemment qu'il « rejetait toute accusation d'utilisation de dispositifs illégaux qui peuvent manipuler les tests d'émissions de gaz d'échappement ».
Une couleuvre qui devrait avoir du mal à passer, surtout pour un constructeur qui avait déjà reconnu en 2016 que son modèle Zafira contenait bel et bien un logiciel moteur qui éteignait les systèmes de traitement des émissions d'échappement dans certaines circonstances.
Bien que l'audience ne soit pas encore terminée, Opel a déjà fait savoir qu'il « contesterait légalement » le rappel s'il devait être prononcé.