Uber lance son service Spotlight en France, pour ne plus monter dans la mauvaise voiture

Bastien Contreras
Publié le 25 novembre 2020 à 14h33
uber

Les utilisateurs français d'Uber vont à présent pouvoir bénéficier d'un service déjà présent aux États-Unis et au Canada. Son nom : Spotlight. Sa mission : aider votre chauffeur à vous trouver facilement, à l'aide d'une lumière de couleur.

Commander un Uber, recevoir les informations relatives à votre chauffeur et sa voiture, puis monter dedans... Cela ne semble pas très complexe de prime abord. Pourtant, la société a décidé de simplifier ce système. Pour éviter les erreurs, mais sans doute pas seulement.

Montrer la lumière à votre chauffeur

En effet, le service Spotlight, lancé aux États-Unis et au Canada en juillet, débarque en France. Son principe est limpide : lorsque vous commandez un VTC, vous pouvez cliquer sur l'outil, et votre téléphone va alors émettre une lumière d'une certaine couleur. Et pas n'importe laquelle : celle correspondant à votre chauffeur. Car chacun des conducteurs se verra attribuer une couleur, qu'il cherchera ensuite à repérer pour trouver ses clients.

Et si vous vous posez la question, oui, cela implique que vous allez devoir tenir votre téléphone à bout de bras dans la rue, pour que votre chauffeur identifie votre couleur. En cas de forte affluence, on pourrait donc assister à un étonnant arc-en-ciel de clients Uber.



Une large palette de bénéfices

Le but du jeu ? « Des prises en charge sans prise de tête », d'après la vidéo postée par l'entreprise. Autrement dit, vous éviter la difficile tâche (?) de recherche de votre chauffeur. Mais on peut aussi imaginer que cela empêchera, par exemple, certaines personnes de monter dans la voiture que vous avez vous-même commandée, pour se rendre à l'aéroport à votre place (oui, c'est du vécu).

Cependant, pour Uber, l'objectif est ailleurs. Avec Spotlight, l'entreprise espère réduire les annulations de dernière minute, dues à des chauffeurs ne parvenant pas à trouver leurs clients. De plus, faciliter la prise en charge signifie augmenter l'efficacité des conducteurs, et donc potentiellement leur nombre de courses. Et par conséquent les revenus d'Uber.
Bastien Contreras
Par Bastien Contreras

Ingénieur télécom reconverti en rédacteur web. J'écris sur les high tech, les jeux vidéo, l'innovation... J'ai d'ailleurs été responsable d'accélérateur de startups ! Mais je vous réserve aussi d'autres surprises, que vous pourrez découvrir à travers mes articles... Et je suis là aussi si vous voulez parler actu sportive, notamment foot. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme du FIFA, mais ça fait plus mal aux jambes.

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Commentaires (4)
Dahita

“Et par conséquent les revenus d’Uber” ET des chauffeurs. Faut arreter de pointer du doigt le grand mechant loup a chaque fois qu’une entreprise a du succes.

ZiiD

Une entreprise quia du succès. Mais surtout qui defiscalise de manière totalement immorale et peut-être même illégal.

Al_Jardine

« se tromper de voiture » … ça ne se dit plus en français 2018…? Il faut parler de « mauvaise » voiture…?

Uatu

+1
Si question de la fiscalité est effectivement un sujet sérieux à traiter sérieusement, pourquoi tout dénigrer ?

Bien entendu que l’amélioration d’un service peut et doit rapporter de l’argent, ne serait-ce que parce l’expérience est meilleure, ou simplement moins stressante, pour le chauffeur comme pour l’utilisateur qui s’identifient mutuellement plus rapidement, la probalité de réutiliser le service est mécaniquement accrue.

Le win-win ça existe et ça devrait être le 1er critère pour améliorer un service.

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