La famille Peugeot a exprimé sa satisfaction quant à la future fusion entre PSA et Fiat-Chrysler. D'après les fondateurs du groupe français, cette opération était nécessaire à l'avenir de l'entreprise et le timing était le bon en cette fin d'année 2019.
La nouvelle a fait grand bruit cette semaine. Deux groupes majeurs de l'automobile, le français PSA (Peugeot Société Anonyme) et l'italo-américain FCA (Fiat-Chrysler Automobiles), vont prochainement fusionner, pour donner naissance au quatrième groupe mondial du secteur.
Le bon choix au bon moment
Pour la famille Peugeot, qui a fondé PSA et qui en est aujourd'hui actionnaire, le rapprochement entre les deux entités doit être considéré comme « le choix le plus lucide ». Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'une telle fusion est envisagée, d'après Robert Peugeot, président de la holding familiale FFP : « Il y a eu d'autres tentatives par le passé, mais là, les planètes étaient alignées ».Côté gouvernance, le conseil d'administration du futur PSA-FCA sera composé de onze membres : cinq nommés par le groupe italo-américain, cinq par l'entreprise française. Le siège restant sera occupé par Carlos Tavares, actuel président du directoire de PSA et qui sera nommé directeur général de la nouvelle entité, au moins pour cinq ans.
Les deux groupes espèrent finaliser l'opération au début de l'année 2021. À l'issue de celle-ci, la famille Peugeot ne possédera plus qu'environ 6 % des parts de la nouvelle structure, contre 12,23 % de PSA à l'heure actuelle.
Source : L'Usine Nouvelle