Cet accident, survenu en mai dernier, est probablement (et en partie seulement) dû à une situation que les capteurs de la Tesla n'ont pu gérer : ils n'ont pas été capables de détecter, à contre-jour, la remorque blanche du camion également impliqué dans ce drame.
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Un groupe de chercheurs des universités de Caroline du Sud, de Zhejiang (en Chine) et d'une firme de sécurité (également chinoise) ont cherché à savoir ce dont étaient réellement capables ces capteurs et comment ils pouvaient réagir dans des cas bien particuliers.
Grâce à une série de tests (dont ils dévoileront le contenu précis lors de la Defcon à venir), ils démontrent comment des appareils émettant des ondes radio, des sons ou de la lumière peuvent compromettre le système de Tesla, en lui faisant croire à l'existence d'objets, physiquement absents, ou au contraire, à lui cacher des éléments pourtant bien présents.
Les tests ont été menés sur une voiture immobile, avec des outils relativement onéreux, ce qui devrait rassurer les adeptes de l'Autopilot. Quoi qu'il en soit, il convient (et conviendra encore de nombreuses années sans doute) de conserver une vigilance de tous les instants (et donc les mains sur le volant, comme le demande d'ailleurs l'Autopilot), même lorsqu'on est au volant d'une voiture intelligente.
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