Avant de proposer le Vulcan II qui nous intéresse ici, Roccat lançait son solide Vulcan II Max. Mais tout le monde n'a pas nécessairement envie d'un clavier gamer aussi chatoyant et onéreux. Bonne nouvelle, le Vulcan II (tout court) se veut plus sobre et abordable, tandis que d'autres changements sont à relever. Place au test !
- Le choix des couleurs et des interrupteurs...
- Frappe douce et confortable (en linéaire rouge)
- Construction sobre et sérieuse
- Nombreuses fonctions à portée de doigts
- ... qu'on aimerait plus large
- Câble USB non détachable
- Pieds qui manquent de finesse de réglage
- Le repose poignets aurait mérité d'être moins rigide
Roccat est assurément actif depuis quelques mois dans le domaine des claviers gaming. Le constructeur allemand a lancé en quelques mois plusieurs produits de toutes les tailles, pour différents usages, avec ou sans-fil (dont le Vulcan II Mini Air), et c'est aujourd'hui le Vulcan II qui nous intéresse. Ce successeur du Vulcan 120 de 2018 est sans doute le plus classique de la gamme aujourd'hui, puisque filaire et doté d'un pavé numérique, mais aussi proposé à un prix assez raisonnable.
À 159,99 € (contre 229,99 € pour la version Max), il vient par exemple se positionner face au Razer Blackwidow v3 ou au Corsair K70 RGB Pro. Ces derniers sont vendus un peu plus cher et proposent généralement quelques options uniques supplémentaires, mais dont tout le monde n'a pas forcément besoin.
Fiche technique Roccat Vulcan II
Norme du clavier | AZERTY |
Compact | Non |
Type d'utilisation | Gamer |
Sans-Fil | Non |
Type de touches | Mécanique |
Type de switch | Switch Roccat Titan II Brown Tactile |
Norme du clavier | AZERTY |
Localisation du clavier | Français |
Format du clavier | Normal |
Compact | Non |
TKL | Non |
Ergonomique | Non |
Type d'utilisation | Gamer |
Sans-Fil | Non |
Technologie de connexion du clavier | Filaire |
Interface avec l'ordinateur | USB |
Type de touches | Mécanique |
Type de switch | Switch Roccat Titan II Brown Tactile |
Clavier rétroéclairé | Oui |
Touches Multimédia | Oui |
Touches macro | Oui |
Pavé numérique | Oui |
Modulaire | Non |
Repose-poignet | Oui |
OS supporté(s) | Microsoft Windows |
Type d'alimentation | Port USB |
Anti-ghosting | Oui |
USB pass-through | Non |
Nkey rollover | Intégral |
Logiciel compagnon | Roccat SWARM |
Largeur | 463mm |
Hauteur | 33.5mm |
Profondeur | 236mm |
Poids | 1,300g |
Retour à une certaine sobriété
Pour ce test, Roccat nous a fourni le modèle noir de son clavier, mais il existe également en blanc. De même, nous avons ici testé les nouveaux interrupteurs mécaniques Titan II dans leur version linéaire (rouge), quand ils sont aussi proposés en tactile (marron). À titre de comparaison, le Vulcan II Max propose lui des interrupteurs à la fois optiques et mécaniques. Les plus exigeants diront que d'autres couleurs et interrupteurs auraient pu être proposés, mais c'est déjà un bon début.
Emballé avec soin, le clavier est alimenté par un simple câble USB tressé non détachable de 1,8 m. Contrairement au repose poignets, qui peut aisément être fixé ou retiré du Vulcan II via un système d'attaches physique simple et efficace. Un manuel succin, mais suffisant complète un packaging que l'on pourra qualifier de minimal.
Sans surprise, ce nouveau clavier reprend bien des caractéristiques centrales du Vulcan II Max. Si on n'y retrouve pas le rétroéclairage du repose poignets, ou encore le système de double éclairage des touches (retraits qui expliquent notamment l'importante différence de prix entre les deux claviers), le placement des différentes fonctions principales et secondaires y est quasi identique.
La touche Fn et la fonctionnalité Easy-shift sont toujours là, permettant d'aisément utiliser des actions supplémentaires sur chaque touche. Il n'est en revanche plus proposé d'enregistrer des macros à la volée, et il faudra pour cela forcément passer par le logiciel Windows dédié. Il reste cependant aisé d'alterner entre différents profils (jusqu'à 4 peuvent être stockés dans le clavier), d'activer le mode jeu ou encore de jouer avec le rétroéclairage sans avoir à lancer Roccat Swarm.
Une formule éprouvée très légèrement adaptée
Sur sa plaque supérieure en aluminium brossé du plus bel effet, le produit propose une nouvelle fois des touches très hautes qui mettent en vedette le rétroéclairage. De fait, malgré la relative finesse de la plaque, nous avons ici affaire à un clavier assez haut (463 × 236 × 33 mm pour 1,1 kg, le tout avec repose poignets).
Le statut d'activation des fonctions Verr Num, Easy Shift ou encore du mode jeu est discrètement indiqué en bas à droite.
En haut à droite cette fois, on retrouve des touches multimédia, dont une molette de volume bien pratique (appuyer dessus coupe le son), malgré l'impossibilité d'en changer le fonctionnement de manière logicielle. Comme pour le Max, nous regrettons le léger manque de présence et de retour de ces touches multimédia, mais rien de rédhibitoire pour les utiliser.
Au dos, le Vulcan II intègre des pieds qui ne proposent malheureusement qu'une seule hauteur, quand certains concurrents (et le Max) sont un peu plus généreux. On appréciera en revanche la présence de nombreux patins antidérapants, y compris sur le repose poignets, afin d'éviter la glisse involontaire du clavier. Attention d'ailleurs, ce repose poignets est rigide et pas mou ou rembourré. Il demeure cependant assez confortable à utiliser et d'une taille adaptée.
L'ensemble respire la qualité et les matériaux utilisés ainsi que les finitions inspirent confiance. Il faudra bien entendu vérifier cela sur le long terme, mais Roccat semble une nouvelle fois avoir fait un excellent travail et concentré ses ressources aux bons endroits.
Quelques rares sacrifices, mais l'essentiel est là
Concernant le confort et la réactivité d'utilisation, les interrupteurs mécaniques linéaires Titan II sont tout à fait convaincants. La frappe n'est logiquement pas totalement silencieuse, mais le Vulcan II se montre assez discret et son utilisation spécialement douce. La forme et la texture des touches (compatibles par ailleurs avec les keycaps tiers) font que les doigts glissent naturellement sur le clavier lors de l'écriture. Même chose en jeu, le produit répond aux doigts (et à l'œil). Bref, un plaisir à utiliser, tout simplement.
Seul petit bémol à relever : le placement des symboles sur certaines touches. Au lieu de prendre ses aises (comme sur le Vulcan II Max, notamment), la rangée de chiffres au-dessus des lettres compresse tous ses symboles en haut, ce qui peut un peu gêner leur lecture. Encore une fois, rien de dramatique, notamment avec un peu d'habitude, d'autant que la gravure est très propre.
Terminons ce test en évoquant la solution logicielle qui accompagne ce Roccat Vulcan II. Il s'agit donc toujours du logiciel Swarm, qui aujourd'hui a bien trouvé ses marques et dispose de mises à jour régulières et rapides. L'interface est claire et aisée à utiliser, aussi bien pour modifier l'attribution principale et secondaire des touches que l'éclairage du clavier.
Si les options du rétroéclairage ne sont pas les plus complètes du marché, reste que la solution sera suffisante pour le commun du gamer et que l'éclairage « intelligent » AIMO proposé par Roccat est plaisant à utiliser. Gestionnaires de profils et de macros sont évidemment là. Ne reste plus à Roccat qu'à proposer un support direct de l'éclairage au sein des jeux et des logiciels comme chez Razer, Corsair ou Logitech pour compléter le tout.
Roccat Vulcan II : l'avis de Clubic
Si le prix et l'overdose de rétroéclairage du Vulcan II Max vous rebutent, mais que vous souhaitez tout de même tenter l'aventure Roccat avec un clavier plein format, ne cherchez plus ! Malgré quelques sacrifices secondaires et un repose poignets que certains jugeront peut-être un peu dur, avec son tarif honnête et son look sobre et premium, le Vulcan II est difficile à véritablement critiquer. Le confort et la précision sont au rendez-vous, tandis que le constructeur n'a pas rogné sur la qualité des matériaux, et c'est là le principal. Une belle alternative aux ténors de la concurrence à quelques euros de moins.
- Le choix des couleurs et des interrupteurs...
- Frappe douce et confortable (en linéaire rouge)
- Construction sobre et sérieuse
- Nombreuses fonctions à portée de doigts
- ... qu'on aimerait plus large
- Câble USB non détachable
- Pieds qui manquent de finesse de réglage
- Le repose poignets aurait mérité d'être moins rigide