Ça y est ! L'heure est enfin venue pour ROCCAT de proposer son tout premier clavier gamer sans fil. Mais, plutôt que de couper le cordon de son produit phare, le Vulcan II, le constructeur allemand a préféré commencer plus petit. C'est en effet sa déclinaison de 65 % qui embrasse la liberté. Voyons voir ce que nous réserve le ROCCAT Vulcan II Mini Air.
- Confort, finitions et matériaux de qualité au rendez-vous
- Technologie sans-fil irréprochable
- Éclairage riche et pratique
- Logiciel simple et complet
- Le plein de fonctions et de raccourcis
- Un beau bébé délicat à transporter
- Uniquement avec switchs rouges en France pour le moment
- À quand la version plein format ?
- Pas toujours évident à dompter
Fiche technique ROCCAT Vulcan II Mini Air
Norme du clavier | AZERTY |
Compact | Oui |
Type d'utilisation | Gamer |
Sans-Fil | Oui |
Type de touches | Optique |
Type de switch | Roccat Titan Optical |
Norme du clavier | AZERTY |
Localisation du clavier | Français |
Format du clavier | Normal |
Compact | Oui |
TKL | Oui |
Ergonomique | Non |
Type d'utilisation | Gamer |
Sans-Fil | Oui |
Technologie de connexion du clavier | Bluetooth + RF (ondes radio) |
Interface avec l'ordinateur | Bluetooth, RF, USB Type C |
Type de touches | Optique |
Type de switch | Roccat Titan Optical |
Clavier rétroéclairé | Oui (RGB) |
Touches Multimédia | Non |
Touches macro | Non |
Pavé numérique | Non |
Modulaire | Non |
Repose-poignet | Non |
OS supporté(s) | Microsoft Windows |
Type d'alimentation | Batterie |
Anti-ghosting | Oui |
USB pass-through | Non |
Nkey rollover | Intégral |
Logiciel compagnon | Roccat SWARM |
Largeur | 325mm |
Hauteur | 33mm |
Profondeur | 124mm |
Poids | 576g |
Séduit au premier regard
Comme toujours avec ROCCAT, le packaging est sérieux, mais minimaliste. Pas d'outil pour faire sauter les keycaps (puisque le Vulcan II Mini Air est compatible avec les touches tierces) par exemple. Outre le clavier, un câble tressé USB-C vers USB-A détachable de 1,8 m et un manuel succinct sont là. Ce dernier aurait d'ailleurs mérité d'expliquer un peu mieux les diverses fonctionnalités avancées du produit, plus riche qu'il n'y parait.
On retrouve évidemment sur la tranche arrière du clavier un port USB-C (pour la recharge ou pour l'utiliser en filaire) et un bouton pour l'éteindre. Le petit dongle USB permettant d'utiliser le Vulcan II Mini Air en 2,4 GHz peut également se ranger là . Relevons d'ailleurs immédiatement qu'il est aussi possible d'associer le clavier à trois appareils Bluetooth et d'alterner entre les quatre terminaux en combinant la touche FN et les lettres T, Y, U et I. Nous y reviendrons.
Pour ce test, ROCCAT nous a fourni la version blanche de son clavier, notons qu'il existe également en noir. Et, il faut bien l'avouer, en blanc le produit nous a soufflés dès le déballage. Avec son châssis en aluminium, ses plastiques de qualité, la gravure sérieuse de ses touches et ses désormais classiques touches transparentes très surélevées permettant de mettre en avant le RGB, le ROCCAT Vulcan II Mini Air est véritablement séduisant.
On appréciera qu'au dos les pieds disposent, comme sur le ROCCAT Vulcan II Max, de deux niveaux de réglages. Les patins antidérapants sont également de bonne taille et évitent les drames sans pour autant coller totalement le clavier sur le bureau. Le petit liseré métallique sur les côtés de la plaque en façade termine de faire rentrer ce clavier dans la catégorie des produits premium. Avec son tarif de 179,99 euros, il vient d'ailleurs se placer face au K70 Mini Wireless de Corsair, au Razer BlackWidow V3 Mini HyperSpeed, au ASUS ROG Falchion ou encore au Logitech G715, quand les solutions d'autres constructeurs sont vendues à des prix encore plus élevés.
Des idées lumineuses
Comme ses plus récents claviers, cette déclinaison sans-fil du Vulcan II Mini compense la disparition ou le regroupement de nombreuses touches dans un souci de compacité avec deux solutions : une classique touche FN et la fonctionnalité Easy-Shift. Cette dernière, qui s'active en appuyant sur Verr. Maj. après avoir activé le mode jeu (avec FN + Win), permet pour mémoire d'associer une fonctionnalité alternative à presque toutes les touches de manière logicielle.
Ces combinaisons de touches nombreuses et généreuses demandent un temps de compréhension et d'adaptation. D'autant que FN + Verr. Maj. permet également de verrouiller les touches supérieures pour y utiliser les fonctions F1 à F12, plutôt que les chiffres ou les symboles qui y sont regroupés. Pour tenter de pallier à cela, le Vulcan II Mini Air reprend le très sympathique système de double éclairage du Max. Non seulement garder pressée la touche FN éclaire d'une seconde LED de couleur le dessous des touches disposant d'une fonction secondaire, mais aussi la fonctionnalité concernée sur le dessus de la touche.
Par exemple, les touches W, X et C mettent en avant les raccourcis multimédias (pas de boutons dédiés donc), la touche TAB indique par une couleur le profil actif (jusqu'à 5 peuvent être enregistrés dans le clavier), et la touche V indique par une couleur le niveau de batterie du clavier. Elle clignote d'ailleurs en rouge, accompagnée du logo ROCCAT tout en haut, en dessous de 10 %. Les touches B et N font la même chose avec la souris et le clavier si vous êtes équipés chez ROCCAT. La touche Verr. Maj. s'éclaire également d'une couleur différente en fonction du mode activé. Des raccourcis pour gérer rapidement le rétroéclairage du clavier ou encore le niveau du volume du système sont également de la partie.
Utilisé quasi uniquement en sans-fil et de manière classique (sans réduire le rétroéclairage et en étant sur le PC une douzaine d'heures par jour), dans le cadre de notre test, le Vulcan II Mini Air a tenu environ 3-4 jours. Sur le papier, ROCCAT annonce 750 h d'autonomie en coupant le rétroéclairage et 90 h en mode sapin de Noël permanent. Pour atteindre cette performance tout à fait honorable malgré un éclairage bien présent, ROCCAT a intégré plusieurs options et technologies dans son clavier.
Celui-ci se met évidemment en veille ou réduit son éclairage automatiquement en cas d'inactivité (selon un timing réglable), tandis qu'un détecteur de proximité permet de proposer un excellent mélange entre économie d'énergie, éclairage intelligent et performance. Attention, en revanche, la recharge n'est pas extrêmement rapide.
Peut-être pas l'idéal en déplacement
Sur ce point des performances par ailleurs, le clavier est difficile à attaquer. Le Vulcan II Mini Air répond à la perfection sans le moindre délai, en jeu comme lors de la rédaction. Il sort également très rapidement de sommeil pour ne pas perdre en productivité.
Concernant le confort de frappe, comme pour ses derniers produits, ROCCAT a fait un excellent travail. Ses interrupteurs optiques et mécaniques Titan II (dotés d'une durée de vie solide de 150 millions de frappes), que nous avons testés ici en version linéaire (rouge), sont précis et des plus satisfaisants à utiliser. Ils se montrent relativement silencieux pour du mécanique, tandis qu'une déclinaison tactile (marron) existe également, mais pas chez nous pour le moment malheureusement. La texture et la forme des touches (en plastique ABS cependant) ne viennent pas gâcher la fête, le constructeur allemand ayant trouvé une excellente formule permettant aux doigts de parfaitement glisser tout en évitant les fausses manipulations.
Le Vulcan II Mini Air n'est cependant pas étranger aux défauts. Tout d'abord, avec son poids de 576 g (ce qui reste raisonnable dans cette gamme) et ses touches très surélevées, ce clavier ne sera pas la meilleure solution à ranger tel quel dans un sac pour les utilisateurs nomades. Une solution plus légère et low profile avec des interrupteurs mieux protégés sera peut-être à privilégier.
Ensuite, et même s'il s'agit d'un défaut inhérent au format 65 %, difficile de recommander ce clavier aux joueurs de MMO/RTS ou aux férus de la bureautique avancée par exemple. Bien des touches utiles, comme F1 à F12, Inser ou encore Impr Ecr., sont cachées derrière des combinaisons peu pratiques à actionner dans le feu de l'action. Pas de touches macros non plus. On aurait également souhaité pouvoir utiliser les raccourcis multimédias avec une seule main, et non deux. Une seconde touche FN à gauche aurait par exemple été pratique. Enfin, l'absence d'un repose-poignet pourra se faire ressentir selon les usages.
Terminons ce test par un petit tour logiciel. ROCCAT demande comme toujours d'installer Swarm pour profiter au maximum de son clavier. Aujourd'hui, l'interface est parfaitement claire, et ce malgré une traduction parfois incomplète. C'est dans cette interface qu'il sera possible de définir les durées de mise en veille ou d'extinction, de voir le niveau exact de batterie ou la qualité du signal sans fil, ou encore d'assigner des raccourcis et des couleurs (principales ou secondaires) aux différentes touches. Gestionnaires de profil et de macros ne sont également pas oubliés.
© Antoine Roche pour Clubic
ROCCAT Vulcan II Mini Air : l'avis de Clubic
L'essai du sans-fil est assurément transformé pour ROCCAT avec ce Vulcan II Mini Air. S'il demeure bien quelques désagréments mineurs, et que de nombreux joueurs préféreront probablement se tourner vers une hypothétique version plein format de ce clavier gamer, reste que les amateurs de sans-fil et de format compact ne peuvent qu'être séduits.
Le constructeur allemand démontre une nouvelle fois tout son savoir-faire, aussi bien du côté construction que du côté des fonctionnalités, tout en contenant (un peu) le prix de son produit. Ses différentes technologies embarquées sont pertinentes et convaincantes, les matériaux utilisés respirent la solidité, et les finitions sont irréprochables. Nous avons désormais hâte de mettre les mains sur le prochain clavier sans fil grand format du constructeur, pour voir si le résultat est aussi probant !
- Confort, finitions et matériaux de qualité au rendez-vous
- Technologie sans-fil irréprochable
- Éclairage riche et pratique
- Logiciel simple et complet
- Le plein de fonctions et de raccourcis
- Un beau bébé délicat à transporter
- Uniquement avec switchs rouges en France pour le moment
- À quand la version plein format ?
- Pas toujours évident à dompter