Samsung Odyssey G7

Moniteur des premières pour Samsung, des extrêmes pour les joueurs, sur le papier l’Odyssey G7 promet une avalanche de performances ! Nous avons eu l’occasion de le tester dans son imposante version de 31.5".

Les plus
  • La dalle VA la + réactive du marché à ce jour
  • Une courbure 1000R qui favorise l'immersion
  • De belles couleurs et un excellent contraste
  • Revêtement mat efficace contre les reflets
  • 240 Hz / FreeSync / G-Sync
  • Réglages ergonomiques
Les moins
  • Une expérience HDR en demi-teinte
  • De mauvais angles de vision
  • Très imposant sur le bureau
  • Alimentation externe et conso électrique
  • Pas d'HDMI 2.1 ni d'USB-C

Toujours plus loin, toujours plus haut ! C’est la formule qui guide le marché des moniteurs de jeu, tout autant que ceux des cartes graphiques, processeurs et autres composants hardware.

Devenues monnaie courante, les technologies visant a obtenir de meilleures performances en jeu ont encore franchi un cap ces deux dernières années. Preuve en est avec cet Odyssey G7 ! Vitrine technologique alléchante sur le papier, Samsung innove ici sur plusieurs points : l’Odyssey G7 est le premier moniteur équipé d’une dalle VA qui affiche un temps de réponse de 1 ms GtG, mais aussi le premier à présenter un radius (rayon de courbure) aussi prononcé à 1 000R.

Impressionnantes, les caractéristiques techniques de ce moniteur ne s’arrêtent pas là. Comme résumé via sa fiche technique, le Samsung Odyssey G7 c’est aussi un taux de rafraichissement max de 240 Hz, une matrice QDEF (Quantum Dot Enhanced Film) lui permettant de se dire « QLED », une certification DisplayHDR 600, ou encore le support des technologies de synchronisation variable AMD FreeSync Premium Pro, Adaptive Sync et G-Sync Compatible, le tout sur une définition WQHD.

Pour résumer : une avalanche de performances au programme, à condition de disposer d’un setup taillé pour, à commencer par la carte graphique. L’Odyssey G7 est-il un précurseur, une petite révolution, ou une simple itération de plus à booster sa fiche technique ?

Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate, une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus et un boîtier de mesure d'Input Lag Leo Bodnar.

Prix et disponibilité

Présentée lors du CES 2020, la série G7 est désormais disponible dans les points de vente habituels. Son tarif de lancement est de 649 € pour la version 27" et 749 € pour la version 31.5". Le G9, monstre de 49" du catalogue Samsung, est quant à lui commercialisé à 1 499 €.

La série se décline aussi en entrée de gamme avec les modèles G5. Ils se limitent à 144 Hz, sans matrice QLED, en version de 27" et 32" respectivement vendues 279 € et 349 €.

Samsung Odyssey G7 : sa fiche technique

Le Samsung Odyssey G7, c'est :

  • Référence : Odyssey G7 C32G75TQSU
  • Type de dalle : VA incurvée (1000R) / Rétroéclairage LED avec QLED
  • Format, taille et définition d'écran : 16:9 / 31.5" (80 cm) / WQHD (2560x1440 pixels)
  • Fréquence de rafraichissement : jusqu'à 240 Hz
  • Technologie de synchronisation : FreeSync Premium Pro / G-Sync compatible / Adaptive Sync
  • Traitement HDR : DisplayHDR 600
  • Connectiques : 2 x DisplayPort 1.4 / 1 x HDMI 2.0 / 2 x USB 3.1 / 1 prise casque
  • Ergonomie : sur socle pivotant
  • Alimentation : externe / 140 W / Classe C

Design et ergonomie

Une installation imposante

La première chose qui vient à l’esprit après installation du moniteur, c’est d’abord sa facilité de montage, mais surtout son caractère imposant sur notre bureau. La surface qu’il occupe est en effet considérable. Outre la diagonale généreuse de l’écran, le support de l’Odyssey G7 est à prendre en considération. Ses deux pieds atteignent en effet une longueur d’environ 35 cm et ramènent la profondeur de l’installation à un niveau similaire : le G7 n’est pas fait pour être exposé sur n’importe quel bureau, on comprend cependant mieux l’importance de ce support une fois passé en revue ses réglages ergonomiques, nous y reviendrons.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Un design sans faute

En matière de design, le G7 est clairement une belle bête. Matériaux, assemblage et finitions sont tels qu’on les attend d’un produit de ce tarif. Son support est réalisé à partir d’un plastique très costaud, que l’on confondrait aisément avec du métal, et soutien parfaitement le poids de l’écran (6.5 kg sans son socle).

© Matthieu Legouge pour Clubic

L’écran en lui-même présente un cadre quasi invisible (2 mm), sa partie basse est plus épaisse et permet d’apporter un peu de style à cette face avant. Deux éléments viennent déborder de chaque côté, il ne s’agit pas d’emplacements haut-parleurs puisque ce moniteur en est dénué, mais de zones d’éclairage LED « Core Lighting » que l’on retrouve également à l’arrière du moniteur.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Le motif d’éclairage à l’arrière est assez plaisant, les couleurs se répandent en créant une ambiance assez douce sur nos murs. Nous n’obtenons cependant pas la totalité du spectre de couleurs ni de synchronisation avec l’éclairage de nos composants et périphériques, mais l’intégration de cet éclairage est bien réussie et propose tout de même 5 modes différents.

© Matthieu Legouge pour Clubic

À quoi bon une dalle aussi courbée ?

C’est sans aucun doute la question que vous vous poserez en voyant cet écran !

L’Odyssey G7 affiche une courbure 1 000R, du jamais vu ! Cela signifie que son rayon (radius) de courbure est égal à 1 000 mm, plus la valeur est basse plus l’écran est incurvé. Les écrans incurvés 1 800R sont aujourd’hui bien répandus et certains modèles sont allés jusqu’à 1 500R (notamment chez AOC, Aorus ou MSI). La différence avec le G7 est toutefois flagrante, la courbe 1 000R est incontournable et pour tout dire elle est même dérangeante durant les premiers jours d’utilisation.

© Samsung

Samsung n’a cependant pas choisi cette courbure au hasard, mais parce que le champ de vision de l’œil humain est lui aussi incurvé, sur une valeur qui correspond à celle de cet écran. Sur le papier, un tel moniteur est donc censé nous apporter plus de confort visuel, d'immersion et de réalisme grâce à une meilleure perception de la profondeur et une plus large couverture de notre vision périphérique.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Dans les faits c’est autre chose, car l’expérience d’un moniteur incurvé reste très subjective à mon avis. Pour ma part, j’apprécie énormément cet écran en jeu, la courbure renforce en effet l’immersion, l’impression de profondeur est effective et flagrante. Néanmoins, j’aime beaucoup moins lorsqu’il s’agit d’une utilisation bureautique.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Tandis que la courbure ne dérange pas une seule seconde en jeu et avec d’autres contenus diffusés en plein écran, elle semble plus confuse pour la navigation web et l’utilisation de logiciels ; c’est un frein à la productivité, mais ce n’est que mon avis. Par contre, je la trouve excellente en mode portrait. Couplée à cette belle diagonale, elle donne une vue agréable sur les sites web et dans certaines applications, comme Discord.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Une ergonomie idéale, ou presque

L’ergonomie qu’autorise le G7 n’atteint pas celle qui s’impose comme référence en la matière, à savoir celle des moniteurs Ergo Series de LG. L’Odyssey s’en sort toutefois très bien, si l’on met de côté le fait que son socle est particulièrement encombrant.

Pour résumer brièvement, il est possible de passer l’écran en mode portrait, d’ajuster sa hauteur de bas en haut sur 12 cm, de régler l’inclinaison (+13° vers l’arrière, - 9° vers l’avant) et la rotation (15° à droite comme à gauche). Le G7 s’adapte donc relativement bien à nos besoins. Ses différents réglages sont faciles à mettre en place, ce qui n’est pas le cas de tous les écrans.

Le bras qui supporte l’écran est assez pratique grâce à son passe-câble. La longueur des câbles peut toutefois être problématique, le passe-câble « mange » et réduit la longueur de câble disponible pour relier l’écran à notre machine, le câble DisplayPort fourni avec l’écran est presque trop court pour atteindre les connectiques de notre GPU. Les câbles ne trainent pas sur le bureau, cela reste un bon point.

© Matthieu Legouge pour Clubic

Dernier point que l’on peut évoquer ici : l'alimentation. Malgré le caractère massif de ce moniteur, l’alimentation n’y est pas intégrée. Résultat : une énorme « brique » traine à vos pieds. Ajouter à cela une deuxième alimentation externe pour un second moniteur, l’alimentation de votre enceinte Bluetooth ou autre, pour vous retrouver avec un beau bazar en dessous votre bureau.

Connectiques et fonctionnalités

Du côté des connectiques, l’Odyssey G7 embarque 2 DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.0. On retrouve enfin 2 ports USB 3.1, et une sortie casque. Pas d'USB-C ni de Display Alt Mode au programme.

Pour un produit du cru 2020 / 2021, nous n’allons pas dire que c’est obsolète, mais presque. Dommage de ne pas retrouver l’HDMI 2.1 pour une compatibilité complète avec les dernières consoles de jeu. Le DisplayPort devrait suffire aux PCistes, avec un support VRR sur une plage de 80 à 240 Hz pour les cartes Nvidia, et de 60 à 240 Hz pour les GPU AMD. Via HDMI, il faudra se contenter d’une plage VRR 48 – 144 Hz.

Pour profiter au mieux du G7 et de la VRR, il est nécessaire de s’assurer que son firmware est à jour avec la version 1009.3. Les versions précédentes présentaient des problèmes de flickering avec les cartes Nvidia.

Ergonomie logicielle et paramétrages

La navigation au sein de l’OSD se fait via un simple joystick directionnel situé en bas de l’écran, au centre. Parcourir les différents menus ou effectuer des modifications rapides est donc relativement aisé. Une pression à gauche suffit pour changer de source, une pression au centre permet de sélectionner l’extinction de l’écran, de parcourir le menu principal, ou encore les modes Picture-in-Picture (PIP) et Picture-by-Picture (PBP) qui permettent d’afficher à l’écran des sources provenant de différents signaux (HDMI et DisplayPort par exemple), très pratique.

Le menu principal comporte six sous-menus et résume, en haut, les principales caractéristiques qui animent l’écran à un instant T, comme vous pouvez le voir avec nos images. Ce sont les menus « Game » et « Picture » qui retiennent principalement notre attention, puisque c’est notamment ici qu’il faudra venir effectuer quelques modifications selon vos besoins.

Par défaut, les options permettant d’améliorer temps de réponse et input lag, ainsi que de choisir la fréquence de rafraîchissement, sont grisées. Il est nécessaire de désactiver l’Adaptive Sync pour en profiter. Néanmoins, la fréquence de rafraichissement par défaut est bien de 240 Hz. Le « Black Equalizer » est une option surtout utile en jeu, elle permet un meilleur niveau de détails lors de scène sombre. De base paramétrée sur « 13 », nous vous conseillons un réglage à 10, une valeur qui nous affiche de bien meilleurs résultats sur la courbe gamma lors de nos mesures, et donc une précision accrue pour les nuances sombres.

Le menu « Picture » offre quant à lui pas mal de possibilités, notamment avec 9 modes d’images différents : Custom, High Bright, FPS, RTS, RPG, AOS, sRGB, Cinema et Dynamic Contrast. Pour nos mesures, nous avons conservé le mode Custom avec luminosité max, Contrast à 60, Sharpness à 60. Précisons également que nous avons désactivé Adative Sync et paramétré l’overdrive sur « Faster » et activé l’option « Low Input Lag ».

Pour terminer, dans « System » les options de Local Dimming et Dynamic Brightness sont assez peu utiles ici. Si cela peut aider pour les contenus HDR, elles restent très limitées en raison du rétroéclairage Edge et de ses 8 zones seulement, cela n’apporte donc rien d’extraordinaire. Pour nos mesures, nous avons conservé le mode "Auto" pour le Local Dimming et désactivé le Dynamic Brightness.

Sachez enfin que l’OSD permet d’ajuster température de couleurs, gamma et l’intensité des couleurs RGB. Enfin, Samsung effectue un calibrage d’usine de ses dalles et affiche les résultats au sein de l’OSD. Concernant notre modèle de test, il est affiché un gamma de 2.28 et un deltaE max de 2.58 pour le mode Custom.

Un moniteur fidèle, à quelques détails près

Nos mesures avec l’Odyssey G7 montrent de très belles choses, il s’agit d’un moniteur relativement bien calibré out of the box ; les valeurs annoncées par Samsung sont quasiment respectées. En SDR nous obtenons ainsi un pic lumineux de 479 cd/m², corrélé à la luminance du noir mesurée à 0,179 cd/m², cela nous donne un très bon taux de contraste de 2683:1.

La température moyenne est de 6 302 K, pas très loin de la valeur référence qui est de 6 500K. Cela se traduit par une image avec une teinte légèrement trop chaude, ce qui ne nécessite pas forcément de correction selon vos exigences.

À gauche, la courbe gamma a été obtenue avec le Black Equalizer paramétré sur 10. À droite, il l’est sur 13. Nous avons voulu afficher ces deux résultats afin de vous montrer l’importance de réduire ce paramètre. Sur sa valeur par défaut, les niveaux de gris sont exagérés ce qui débouche sur des scènes sombres qui s’affichent plus sombres qu’elles ne devraient l’être.


Le deltaE moyen s’affiche à 2.93 lors de nos mesures, ce qui n’est pas loin de la valeur annoncée (2.58) dans le menu « Calibration Report » de notre exemplaire. Notons qu’en dessous de 3, on peut considérer que l’écran est fidèle. On note tout de même quelques imprécisions dans les blancs et sur certaines nuances de bleus, rien d’alarmant cependant.

L’espace sRGB est bien couvert à plus de 100 %, comme annoncé par le fabricant.

De bonnes performances HDR, mises à mal par un Local Dimming limité

Avec les contenus HDR, l’Odyssey G7 s’en sort plutôt bien. Son signal EOTF suit la courbe de référence avec beaucoup de précision, tandis que son pic lumineux est proche de celui annoncé par Samsung avec 577 cd/m².

Notons toutefois que cette dernière valeur est obtenue sur une fenêtre de 10 %, forcément cette valeur diminue avec des fenêtres de taille supérieure jusqu’à atteindre 380 nits sur une fenêtre pleine taille. En réalité, l’Odyssey G7 serait parfait avec un meilleur système de Local Dimming, comme on peut le voir sur des moniteurs qui embarquent un rétroéclairage FALD. Nos mesures montrent donc une expérience HDR en demi-teinte avec le G7, les petits éléments lumineux en profiteront, mais ça ne va pas beaucoup plus loin.

C’est toutefois suffisant pour que ce G7 soit certifié DisplayHDR 600, une norme qui impose simplement d’atteindre un pic lumineux de 600 nits, mais une luminosité moyenne de 350 nits, une dalle 10 bits et une couverture colorimétrique de 90 % minimum pour le DCI-P3. Pour une expérience HDR « véritable », nous conseillons la norme DisplayHDR 1000.

La calibration en HDR est presque parfaite. Aucune dérive n’est perceptible, hormis sur le blanc pur et quelques teintes de gris, avec un deltaE moyen de 1.38.

L’espace DCI-P3 est presque couvert dans sa totalité avec une valeur de 94.52 %. Concernant le gamut Rec. 2020, celui-ci est couvert à hauteur de 70.58 %.

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Les mesures d’uniformité montrent que cet écran est moins précis là où est situé son rétroéclairage, sur ses parties inférieure et supérieure, par rapport à son centre. Rien de bien grave cependant car dans la plupart des cas la différence ne devrait pas être visible à l’œil nu, aucun effet « d’écran sale » n’est à déplorer.

Des performances de haut vol

On peut se dire qu’une définition WQHD sur 32 pouces représente une densité de pixels (92 ppp) un peu faible, à vrai dire cela peut gêner pour des tâches bureautiques, mais reste très agréable en jeu. En réalité, cette définition permet ici de se rapprocher et exploiter au maximum la fréquence de rafraichissement élevé de ce moniteur, tandis que sa taille imposante et sa courbure assurent une excellente immersion en jeu.

Un régal sur Horizon Zero Dawn © Matthieu Legouge pour Clubic

Il ne faut cependant pas s’attendre à un bond comparable au passage de 60 à 144 Hz, la différence entre 144 et 240 Hz est perceptible, mais subtile. Selon votre configuration et les jeux lancés, il sera d’ailleurs difficile d’atteindre 240 fps, du moins sans rogner sur la qualité des détails graphiques et autres. Le test Blur Busters permet toutefois d’apercevoir en un coup d’œil l’avantage du 240 Hz, à 240 fps la soucoupe volante est on ne peut plus limpide, tandis que l’on perçoit encore un léger flou de mouvement à 120 fps.

Le G7 offre une expérience étonnamment fluide, G-Sync et FreeSync sont d’ailleurs particulièrement utiles : nous n’avons perçu aucun tearing ou flickering, le flou de mouvement est lui aussi imperceptible. Notons que le firmware de l’écran doit impérativement être mis à jour dans sa dernière version, auquel cas le G-Sync sera inopérant.

Notre matériel actuel ne nous permet pas d’obtenir une valeur précise pour l’input lag, pour la simple raison qu’il est conçu pour opérer en FHD à 60 Hz. La valeur mesurée nous permet toutefois d’obtenir, faute de mieux, une base comparative en attendant de mettre la main sur un équipement plus précis. À 60 Hz, nous obtenons un input lag de 5.7 ms avec l’option « Low Input lag » activée, ce qui est déjà un très bon résultat. Il augmente sensiblement lorsque nous activons le VRR, à 11.7 ms.

Concernant le temps de réponse, le G7 montre d’excellentes performances lors de nos tests à l’œil nu à l’aide des animations de Lagom. On perçoit un très léger scintillement avec les transitions les plus sombres (ligne A à D), qui devient de moins en moins perceptible sur les transitions claires. La différence reste toutefois visible si l’on compare ce moniteur à une dalle TN. Si l’on en croit différentes revues techniques à propos de l’Odyssey, Samsung semble avoir tenu son pari et le G7 est simplement la dalle VA la plus réactive du marché, ce qui lui permet de côtoyer les meilleures dalles IPS du marché !

Les angles de vision de ce moniteur sont relativement mauvais, comme on peut s’y attendre avec le VA. Un autre test fourni par Lagom nous montre même une déformation dès lors que nous ne sommes plus en face de l’écran. À vrai dire, un écran avec une telle courbure n’est pas vraiment fait pour jouer à plusieurs, on ne lui en tiendra donc pas vraiment compte.
Pour terminer, le revêtement matte de la dalle est particulièrement efficace pour filtrer les reflets. On évitera toutefois de la placer face à une fenêtre.

Consommation électrique

En ajustant la luminosité de sorte à avoir 150 cd/m² sur une fenêtre de 10 %, nous mesurons une consommation électrique de 47,7 W. Une valeur très élevée et certainement l'un des moniteurs les plus énergivores de sa catégorie puisque cela représente une consommation d'environ 168 W/m².

Samsung Odyssey G7 : l'avis de Clubic

Conclusion
Note générale
8 / 10

Ce premier moniteur incurvé 1 000R est une franche réussite et prouve que les dalles VA sont aussi bien taillées pour l’eSport que les technologies IPS ou TN.

L’Odyssey G7 excelle en jeu grâce à une avalanche de performances, des couleurs et une luminosité boostées par le filtre QLED, un excellent contraste et une courbure qui prend tout son sens lorsqu’il s’agit d’immersion. Ses caractéristiques sont cependant moins intéressantes pour un usage purement bureautique, Samsung a choisi le parti pris de convaincre avant tout les joueurs exigeants.

Hormis ses performances, l’Odyssey G7 se montre relativement fidèle avec un calibrage d’usine bien mené, autant pour le mode par défaut que le mode sRGB, en SDR comme en HDR. L’expérience qu’il propose avec les contenus HDR n’est toutefois pas des meilleures, la certification DisplayHDR 600 reste trop souple et le rétroéclairage du G7 par trop limité. Malgré tout, il apporte un petit coup de pouce pour les jeux HDR mais rien de comparable à des moniteurs qui affichent une certification DisplayHDR 1000.

Les plus
  • La dalle VA la + réactive du marché à ce jour
  • Une courbure 1000R qui favorise l'immersion
  • De belles couleurs et un excellent contraste
  • Revêtement mat efficace contre les reflets
  • 240 Hz / FreeSync / G-Sync
  • Réglages ergonomiques
Les moins
  • Une expérience HDR en demi-teinte
  • De mauvais angles de vision
  • Très imposant sur le bureau
  • Alimentation externe et conso électrique
  • Pas d'HDMI 2.1 ni d'USB-C
Sous-notes
Qualité d'image
9
Design et ergonomie
8
Performances
9
Polyvalence
7
Expérience HDR
6