Il y a encore une dizaine d’années, le watercooling ne concernait que quelques passionnés un peu dingues qui n’avaient pas peur de mettre de l’eau en plein dans le PC. Les kits all-in-one sont venus bousculer les choses et rendre cette solution de refroidissement plus sécurisée et plus simple d’emploi. Le plus dur aujourd’hui, c’est finalement de choisir le bon produit !

Le petit prix
Thermalright Peerless Assassin 120
Thermalright Peerless Assassin 120
  • Performances de haut niveau
  • Prix particulièrement bas
  • Montage simple
Choix de la rédac
MSI MAG CoreLiquid E360
MSI MAG CoreLiquid E360
  • Waterblock de petite taille
  • Un AiO des plus performant
  • Un AiO souvent discret
Le top du top
Corsair iCUE LINK H150i RGB
Corsair iCUE LINK H150i RGB
  • Excellentes performances de refroidissement
  • Matériaux de qualité
  • Visuellement superbe

Notre sélection de AiO watercooling ne constitue pas un comparatif. Il est donc inutile de chercher à opposer les différents produits présentés et plutôt vous orienter vers celui qui semble le mieux convenir à vos envies, à vos besoins, à votre budget.

Notre sélection des meilleurs watercooling all-in-one (AiO)

  1. Thermalright Peerless Assassin 120 : le meilleur rapport qualité/prix du moment
  2. MSI MAG CoreLiquid E360 : un produit haut de gamme à un prix contenu
  3. be quiet! Pure Loop 2 240 : un watercooling endurant
  4. Corsair iCUE H115i Elite Capellix 280 mm : le watercooling design
  5. ASUS ROG Ryujin III RGB : performances et finitions exceptionnelles
  6. Corsair iCUE LINK H150i RGB : aussi performant que cher
  7. Noctua NH-L9i-17xx : le watercooling le plus compact

Thermalright Peerless Assassin 120 : le meilleur rapport qualité/prix du moment

9 /10
Meilleurs prix
Les plus
  • Performances de haut niveau
  • Prix particulièrement bas
  • Montage simple
  • Compatibilité étendue
  • Pas de problème avec la RAM
Les moins
  • Dissipateur imposant
  • Bruit aigu gênant à 100 %
  • Besoin d'un tournevis long

À mille lieues des tarifs stratosphériques de certains des géants du refroidissement, Thermalright propose avec le Peerless Assassin 120 un modèle ambitieux, mais malgré tout accessible. Très accessible même puisque son ventirad se négocie moins de 40 euros malgré la présence de six caloducs et de deux ventilateurs de 120 mm.

Alors, forcément, à ce prix, il ne faut pas compter sur des LED dans tous les sens, le RVB n’a pas le droit de cité. Il n’est pas non plus question de retrouver les petits plus de Noctua comme ses adaptateurs pour réduire la tension de fonctionnement des ventilateurs. Thermalright va ici à l’essentiel et en fait même son principal argument commercial.

Au-delà des gadgets, au-delà de la fantaisie, le Peerless Assassin 120 est un produit à même de refroidir une large gamme de processeurs, et ce, même s’il trouve ses limites autour des 230 watts. À ce niveau de prix, il n’y a tout simplement pas mieux pour votre processeur. Un excellent choix.

MSI MAG CoreLiquid E360 : un produit haut de gamme à un prix contenu

8 /10
Les plus
  • Waterblock de petite taille
  • Un AiO des plus performant
  • Un AiO souvent discret
  • Montage très simple
  • Illuminations réussies
Les moins
  • Ventilateurs à brancher un à un
  • 2 ans de garantie seulement
  • Logiciel MSI Center encombrant

Plus sobre que nombre de ses concurrents, le MAG CoreLiquid E360 est un kit AiO de watercooling de qualité capable de refroidir même les plus puissants des processeurs lancés par AMD ou Intel. L’universalité de sa conception lui assure une compatibilité étendue, et ce, peu importe la génération du processeur ou l’espace disponible autour du socket.

Nous l’avons dit, ses performances sont parmi les meilleures jamais vues chez Clubic et même les plus calorifères des processeurs seront refroidis sans sourciller. Mieux, cela pourra se faire avec des ventilateurs à 75 % voire à 50 % de leur maximum : sans que l’on puisse parler de kit silencieux, il se montre donc plutôt discret.

Reste que MSI est aussi un peu pingre, car si le kit est loin d’être le plus cher sur le marché, il coûte tout de même environ 150 – 160 euros et ne propose qu’une garantie de deux ans. Avouons que ça fait peu tache et nous espérons surtout que ce ne soit pas un mauvais présage quant à sa longévité : sur un produit avec une telle efficacité, ça serait dommage.

be quiet! Pure Loop 2 240 : un watercooling endurant

8 /10
Les plus
  • Backplate métallique
  • Montage simple et rapide
  • Bonnes performances générales
  • Tarif très correct pour un AiO
  • Trois ans de garantie
  • Bouteille de liquide en plus
Les moins
  • Plutôt bruyant à plein régime
  • Un peu juste en 241 Watts
  • La pompe « gonfle » les tuyaux

En matière de watercooling AiO, be quiet! est un constructeur réputé. Ces produits ne sont pas les meilleurs, mais ils disposent d’un bon rapport qualité/prix, sont plutôt faciles à monter et livrés avec tout ce qu’il faut en accessoires. Des remarques qui conviennent parfaitement à ce Pure Loop 2 240 lequel vient joliment faire évoluer la gamme Pure Loop.

Parfaitement capable de refroidir un processeur donné pour un TDP de 125 Watts, il est moins à son aise sur le 241 Watts, mais peut encore tenir la charge. La présence d’une blackplate en métal et d’un bidon de liquide sont deux assurances pour une longévité supérieure à la moyenne que l’on retrouve d’ailleurs sur la garantie de trois ans offerte par be quiet!. Pas le meilleur, non, mais un bon produit.

Corsair iCUE H115i Elite Capellix 280 mm : le watercooling design

8 /10
Meilleurs prix
Les plus
  • Rétroéclairage presque parfait
  • Des finitions exemplaires
  • Montage simple et rapide
  • Ventilateurs du plus bel effet
  • Bon équilibre chauffe/bruit
  • Cinq ans de garantie
Les moins
  • Vis du waterblock peu esthétiques
  • Prix élevé au regard des résultats
  • Logiciel iCUE encore imparfait

Bénéficiant d’un remarquable niveau de finition, de nombreuses LED qui raviront les fans et de ventilateurs hauts en couleur, l’iCUE H115i Elite Capellix est un modèle de très bonne facture. Il souffre toutefois d’un positionnement tarifaire en rapport avec son positionnement « élite » et qui risque de dérouter de nombreux acheteurs potentiels.

Il est d’ailleurs dommage qu’à ce niveau de prix, Corsair n’ait pas été en mesure de rendre une copie parfaite, livrée avec une bouteille de liquide supplémentaire et capable de masquer les « disgracieuses » vis de fixation du waterblock. Pour autant, difficile de vraiment se plaindre tant le produit répond parfaitement aux objectifs d’esthétisme et de performances fixés par Corsair. Un excellent choix à n’en pas douter.

ASUS ROG Ryujin III RGB : performances et finitions exceptionnelles

8 /10
Les plus
  • Exceptionnel niveau de finition...
  • Performances remarquables
  • Montage simplissime
  • Ventilos magnétiques
  • Qualité de l'écran LCD 3,5 pouces
  • Pompe Asetek 8e génération
  • Discret en temps normal
Les moins
  • ... mais backplate en plastique
  • Tarification très dissuasive
  • Bruit à puissance maximale

Magnifique, le ROG Ryujin III 360 ARGB est peut-être le plus beau kit AiO de watercooling sur le marché et son écran 3,5 pouces participe à l’esthétique de l’ensemble. Le montage est simplissime grâce, notamment, aux ventilateurs magnétiques qui viennent considérablement réduire le nombre de câbles et de connexions.

Il y a sans doute moyen de trouver encore plus performant, mais le kit est déjà remarquable dans les résultats qu’il propose et il sera impeccable pour refroidir les plus exigeants des processeurs Intel, le Core i9-14900K. Bien sûr, qui peut le plus peut le moins et sur des modèles moins calorifères, il sera possible d’abaisser la vitesse des ventilateurs pour une remarquable discrétion.

Problème, ASUS demande près de 400 euros pour son produit et si le tarif se justifie (peut-être) par la richesse du kit, ça fait très mal et il faut encore faire avec une backplate en plastique. Avec le ROG Ryuo III 360 ARGB qui conserve les performances du grand frère, mais en réduit les accessoires, ASUS fait baisser le ticket à plus ou moins 300 euros. C’est mieux, mais ça reste cher.

Corsair iCUE LINK H150i RGB : aussi performant que cher

9 /10
Les plus
  • Excellentes performances de refroidissement
  • Matériaux de qualité
  • Visuellement superbe
  • Le module iCUE LINK pour des branchements simplifiés
Les moins
  • Vraiment très cher
  • Ventilateurs bruyants à plein régime

Le Corsair iCUE LINK H150i RGB s'adresse aux utilisateurs exigeants qui cherchent à refroidir efficacement leur processeur sans sacrifier le style. Le système LINK de Corsair est un ajout bienvenu qui simplifie considérablement l'installation et le câblage des composants compatibles. La configuration via le logiciel iCUE est entièrement automatisée, avec la possibilité de configurer en détail tous les aspects du produit.

En termes de performances, le H150i RGB s'est avéré capable de refroidir efficacement notre i9-13900K, même sans pousser les ventilateurs à plein régime. Les nuisances sonores sont également bien gérées, avec des niveaux sonores parmi les meilleurs en utilisation normale.

Dans l'ensemble, ce kit watercooling AiO est un excellent choix, mais avec un prix aussi élevé, il s'adresse avant tout aux utilisateurs les plus exigeants.

Noctua NH-L9i-17xx : le watercooling le plus compact

8 /10
Les plus
  • Qualité de fabrication
  • Bundle impeccable
  • Montage simplissime
  • Parfait pour petits boîtiers
  • Garantie de 6 ans
Les moins
  • Petits CPU seulement
  • Tout de même un peu cher

Mettre la main sur un dissipateur compact n’est pas, sans mauvais jeu de mots, une mince affaire. De nombreux produits se trouvent sur le marché, mais leur efficacité est discutable. Le NH-L9i-17xx n’est pas un modèle aussi brillant que la marque autrichienne peut en proposer, mais il assure l’essentiel.

Comme souvent, Noctua n’est pas à la portée de toutes les bourses, car si le NH-L9i-17xx se négocie moins de 60 euros, il faut garder à l’esprit ses limites techniques. Il lui est strictement impossible de refroidir efficacement un processeur au TDP de 125 watts et même du 105 watts ne sera pas évident.

Pour autant, le NH-L9i-17xx est bien meilleur que le ventirad livré par Intel avec ses processeurs et sa remarquable compacité en fait le compagnon idéal pour les châssis les plus fins. Avec le Pure Rock LP, be quiet! dispose bien d’un produit moins cher et plus efficace, mais à 45 mm d’épaisseur. Forcément, ce n’est plus la même chose.

FAQ : Les réponses à toutes vos questions pour choisir le meilleur AiO watercooling

Comme toujours, il est évidemment possible de ne pas se poser de questions et vous orienter vers notre « choix de la rédac ». En principe, vous ne devriez pas vous tromper. Pourtant, il peut être intéressant de creuser un peu les choses en voyant les points clés.

Quelle différence entre un AiO et un kit dit « custom » ?

Notre sélection ne couvre que les modèles AiO pour all-in-one, des produits « tout compris » qui tranchent avec les premiers ensembles de watercooling historiquement mis sur le marché. Ces derniers existent toujours, mais ils s’adressent aux spécialistes, car les éléments sont à acheter séparément, mais surtout à monter soi-même sans rien oublier : pompe, réservoir, waterblock, liquide, tuyaux, connecteurs… la tâche n’est pas insurmontable, mais en rebutera plus d’un.

Quelques grands noms du périphérique PC se sont donc dit qu’il serait intéressant de proposer des kits certes moins riches, mais aussi bien plus simples d’accès. Ainsi sont nés les all-in-one et le succès a rapidement été au rendez-vous. Depuis, de nombreux fabricants se sont engouffrés dans la brèche, le nombre de références « AiO » a explosé et il y en a aujourd’hui pour tous les goûts, même si on ne peut pas encore dire pour tous les budgets.

L’AiO se compose principalement de deux éléments déjà reliés entre eux à l’achat : le radiateur et le waterblock. De fait, il n’est pas nécessaire de mettre en place le moindre tuyau ou de remplir le kit avec le liquide de refroidissement. Le montage se résume à la mise en place du waterblock sur le socket de votre AMD Ryzen ou de votre Intel Core, à la fixation des ventilateurs sur le radiateur et à l’installation de celui-ci dans le boîtier de votre PC. Pas bien compliqué.

Quelle compatibilité avec quel(s) processeur(s) ?

À la manière des ventirads, un AiO est pensé pour un ou plusieurs processeurs, un ou plusieurs sockets. Les choses dépendent de chaque modèle et il convient bien sûr de prendre un produit en adéquation avec le CPU de votre choix. Notez que certains constructeurs font des efforts pour rendre leurs matériels compatibles avec un certain nombre de socket quand d’autres se limitent à un seul modèle. En règle générale, cela tient au prix de l’AiO, mais pas exclusivement.

Aujourd’hui, on trouve encore des modèles d’AiO compatibles avec les sockets LGA 115x d’Intel, mais attention, ils sont de plus en plus rares. C’est encore plus vrai pour les modèles capables de se fixer sur le socket AM3 d’AMD. Les plus courants sont évidemment les AM4 d’un côté et LGA1200 de l’autre alors que les nouvelles générations se tournent de plus en plus vers l’AM5 des futurs Ryzen 7000 et le LGA1700 des CPU Alder Lake / Raptor Lake.

Il est important de noter que les processeurs « professionnels » exploitent d’autres sockets comme le LGA2066 chez Intel ou le SP3 chez AMD. Les AiO compatibles avec ces solutions sont logiquement un peu plus rares. Enfin, certains constructeurs assurent un suivi de leurs modèles et distribuent des kits de compatibilité pour les adapter aux nouveaux sockets. Corsair livre gratuitement les entretoises nécessaires à ses anciens AiO pour se caler sur le LGA1700 d’Intel et ce n'est pas le seul.

Quelle taille choisir ? À quoi correspond la valeur présentée ?

Par rapport aux refroidisseurs de type ventirad, les AiO ont un avantage certain : il n’y a pas vraiment à se casser la tête pour choisir le design de son refroidisseur, ils reposent tous sur une conception très similaire. En revanche, la question de la taille reste importante même si elle ne concerne pas tous les éléments du kit. Première remarque, la longueur des tuyaux n’est que rarement précisée par les fabricants, il faudra donc vérifier la chose par vous-mêmes si vos besoins sont particuliers.

Du côté du waterblock, il n’y a rien à regarder. En effet, même les modèles les plus modernes et les plus complexes, avec un écran LCD par exemple, restent compacts : de fait, ils passeront sans problème sur n’importe quelle carte mère et dans n’importe quel boîtier. Vous n’aurez généralement pas non plus à vérifier la taille de la pompe qui est, selon le cas, intégrée au waterblock, au radiateur ou placée au niveau des tuyaux dans de plus rares cas.

Vous en conclurez que le seul point à vérifier concerne la taille du radiateur. Il y a 6 dimensions : 120, 140, 240, 280, 360 et 420 mm selon que le radiateur est équipé de 1, 2 ou 3 ventilateurs de 120 ou 140 mm. Le choix du radiateur dépend du processeur que l’on cherche à refroidir, mais aussi des dimensions de votre boîtier : plus il est, plus il sera polyvalent. Attention, des boîtiers acceptent un 420 mm sur l’avant, mais seulement un 280 mm sur le dessus.

Push et pull : qu’est-ce que c’est ? Que faire ?

L’introduction des termes de push et de pull permet d’aborder des considérations plus techniques. Ne vous inquiétez toutefois pas si vous n’avez pas envie d’en savoir plus et suivez simplement les recommandations du fabricant de votre AiO dans le montage des ventilateurs. En effet, le push / pull est lié à l’installation de ces éléments indispensables : le liquide de l’AiO s’échauffe au niveau du waterblock au contact avec le CPU et est conduit vers le radiateur.

Une fois dans le radiateur, le liquide doit retourner vers le waterblock pour que le cycle se perpétue, mais il est préférable qu’il y revienne plus frais et si le simple fait d’être « déplacé » le rafraîchit un peu, l’action des ventilateurs améliore grandement les choses. Là, deux théories s’opposent : le push envoie de l’air frais vers le radiateur tandis que le pull expulse l’air du radiateur. Problème, on ne peut pas vraiment vous conseiller dans la mesure où cela dépend de votre boîtier.

En fonction de sa conception, de la position du radiateur à l’intérieur et de la présence d’autres ventilateurs dans la tour, les choses peuvent varier grandement. Le plus simple est encore de faire l’essai dans un sens, puis dans l’autre, pour faire son choix. Plus onéreux, le push / pull nécessite deux fois plus de ventilateurs puisque ces derniers sont placés des deux côtés du radiateur pour améliorer la pression statique et, de fait, extraire l’air plus rapidement. Plus efficace, cette solution est donc plus onéreuse, mais aussi plus bruyante.

Quelles performances en attendre ? Et ce TDP alors ?

Plus modernes et plus onéreux que les ventirads, les AiO devraient donc être des refroidisseurs plus performants. De manière générale, c’est plutôt vrai, mais il ne faut pas prendre ça pour une vérité absolue et le ventirad Noctua NH-D15 par exemple est un refroidisseur plus performant que bien des AiO. De la même manière, la logique voudrait que plus un AiO est imposant et plus il sera costaud. C’est vrai, mais seulement dans une certaine mesure.

En effet, les fabricants d’AiO ne vont généralement pas dépenser plus pour un radiateur de grande taille et lui associer des éléments insuffisants. Par exemple, il convient d’avoir une pompe capable de créer un débit en rapport avec le CPU retenu. Enfin, le diamètre des tuyaux, la forme et la conception du waterblock sont des points certes secondaires, mais qui peuvent avoir leur importance pour déterminer les performances générales d’un AiO.

Problème, comme avec les ventirads, les fabricants précisent rarement pour quel(s) processeur(s) est conçu leur refroidisseur. Ceux qui le font parlent du TDP max accepté : cette valeur donne une idée du dégagement thermique maximal du processeur et AMD comme Intel la précise. Lorsque les fabricants jouent les cachotiers, le plus simple est de se référer à des tests comme les nôtres pour déterminer si le refroidisseur que vous envisagez sera capable de calmer votre CPU.

Les AiO sont-ils plus ou moins silencieux que les ventirads ?

Si les AiO sont souvent plus performants que les ventirads, nous avons vu que ce n’était pas toujours le cas… eh bien sachez qu’il en va de même pour les nuisances sonores ! Puisqu’en informatique rien n’est jamais simple, on va trouver des AiO très silencieux quand d’autres seront d’insupportables turbines. Cela tient à plusieurs choses et, en premier lieu bien sûr, les performances de l’AiO, notamment de ses ventilateurs.

Un AiO capable de maintenir une faible vitesse de rotation au niveau de ses ventilateurs générera moins de bruit. Merci M. de La Palice. Attention cependant, car à vitesse de rotation égale voire à débit équivalent, les ventilateurs ne se valent pas tous. On peut être tentés de faire confiance aux valeurs avancées par les fabricants ou on peut se référer aux articles des testeurs, mais les ventilateurs du radiateur ne font pas tout.

En effet, certains AiO disposent d’un ventilateur en plus placé au niveau du waterblock. Celui-ci est e plus souvent bien discret, mais il est important de s’en assurer, car de petit diamètre, son bruit serait strident. Les fabricants les plus consciencieux permettent d’ailleurs d’agir sur la vitesse de rotation de ce ventilateur. Enfin, n’oublions pas la pompe, elle aussi constituée de pièces mobiles potentiellement bruyantes. Vous n’aurez d’autre choix que de lire des tests pour voir s’il y a le moindre problème.

Choisir un AiO pour son esthétique, une bonne idée ?

Contrairement à un ventirad, l'esthétique d'un AiO aura moins d’incidence sur les performances du refroidisseur. En effet, avec un produit d’air cooling, il faut faire attention à la forme, à la conception du produit et, donc, à son esthétique. En revanche, du côté des AiO, il n’y a pas 36 moyens de déplacer le liquide chauffé par le CPU depuis le waterblock vers le radiateur. Certes, on pourrait imaginer des radiateurs aux formes avant-gardistes, mais pour l’heure, ce n’est pas le cas.

De fait, les principales différences esthétiques que l’on rencontre sur les AiO tiennent à la présence de LED RGB sur les ventilateurs, de LED RGB sur le waterblock voire d’un écran LCD qui surmonte ce dernier. Des points qui peuvent réellement faire une différence « visuelle », mais qui n’auront pas d’impact sur l’efficacité du produit. Si, une chose tout de même si le RGB peut faire plus joli dans le boîtier, il aura aussi tendance à faire grimper le tarif du produit !

La pâte thermique est-elle nécessaire ?

À la manière de ce que l’on trouve dans le monde des ventirads, les AiO sont toujours livrés avec soit un pad thermique directement sur le waterblock, soit un tube de pâte thermique dont il faudra vider tout ou partie du contenu sur le CPU. Le but de ce pad / cette pâte est toujours le même : malgré tous les efforts des constructeurs, la surface de l’IHS du processeur comme celle du waterblock ne sont pas parfaitement lisses et la pâte vient combler les interstices qui ne manquent pas de se créer.

Ce faisant, la pâte thermique est capitale pour assurer la meilleure évacuation possible de la chaleur de votre CPU vers le système de refroidissement. Disposer d’un AiO monstrueux, mais ne pas mettre de pâte thermique serait un non-sens : il ne serait pas en mesure de s’exprimer pleinement. Une seringue de pâte thermique de qualité ne coûte pas bien cher par rapport au prix du moins onéreux des AiO aussi, nous avons plutôt tendance à utiliser notre propre pâte que celle fournie par les fabricants, même s’il faut reconnaître que certains livrent des produits de qualité.

Il faut aussi savoir que la pâte s’assèche avec le temps et nous conseillons de la remplacer tous les un ou deux ans pour un fonctionnement optimum de votre installation. Pour choisir votre pâte, le plus sûr est encore de consulter des tests, mais évitez la pâte dite « métallique » ou « argent ». Très efficace, elle conduit aussi l’électricité et pourrait endommager le PC. Nous optons pour de la Thermal Grizzly, mais d’autres marques (Arctic, Cooler Master ou Noctua) sont envisageables.