La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) continue de s'intéresser aux pratiques commerciales trompeuses des influenceurs, et ce sont aujourd'hui Léna Guillou (Lenoutsa) et Léa Djadja (Lianeanea) qui en font les frais.
Il y a quelques jours, la DGCCRF pointait du doigt les pratiques abusives de certains opérateurs, des acteurs du marché s'affranchissant de certaines règles protectrices des consommateurs. Mais, c'était sans compter sur les pratiques commerciales douteuses, voire illégales de certains influenceurs qui ne cessent d'augmenter.
Deux influenceuses (de plus) épinglées par la DGCCRF
En août dernier, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) frappait fort en allongeant sa liste de « name & shame », avec quatre nouveaux influenceurs accusés de pratiques commerciales trompeuses. Aujourd'hui, cette liste s'étoffe encore un peu, avec l'arrivée de Lena Guillou et Léa Djadja.
Il est notamment reproché à la première (Lenoutsa) d'être rémunérée par des partenaires commerciaux pour promouvoir leurs produits ou services dans ses publications. « Toutefois, les publications en question ne mentionnaient pas leur intention commerciale », indique la DGCCRF.
Idem pour la seconde, à savoir Lianeanea, dont l'enquête menée par la DGCCRF a mis en évidence le fait que cette dernière recevait des produits gratuitement par des partenaires commerciaux, et ce, afin de les promouvoir en contrepartie. Là encore, les publications en question ne mentionnaient pas la moindre intention commerciale comme l'oblige dorénavant la loi qui encadre les influenceurs et leurs pratiques. La Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP) des Alpes-Maritimes a enjoint les deux concernées de se mettre en conformité avec cette obligation.
Source : Ouest-France