Le concurrent français de Tidal a annoncé qu'il allait déployer ses services aux États-Unis dans le courant de l'année 2019. L'entreprise y a d'ores et déjà ouvert des bureaux, et dévoilé le prix des abonnements.
Lancée en 2007, Qobuz est une plate-forme de streaming musical qui s'adresse aux audiophiles éclairés. Si elle dispose d'un abonnement classique donnant accès à sa bibliothèque de chansons en MP3, elle offre également - à l'instar de Tidal - une souscription plus onéreuse permettant aux abonnés d'écouter de la musique au format FLAC 16 et 24-bits.
Des tarifs calqués sur la version française
Déjà déployé dans 11 pays européens, Qobuz rêve d'Amérique. Deadline rapporte que l'entreprise française venait de dévoiler le prix de ses abonnements, qui s'étalent de 9,99 $ à 24,99 $ par mois selon la formule choisie. Des tarifs identiques à ceux pratiqués par le service en France.Pour 9,99 $, les futurs abonnés américains auront droit à un catalogue de 40 millions de titres au format MP3. Une formule intermédiaire sera proposée à 19,99 $ par mois et accordera l'accès à la même discothèque, mais dans une qualité CD en FLAC 16-bits / 44,1 kHz. Enfin, pour 24,99 $, Qobuz ouvre l'écoute à plus de 170 000 albums en streaming Hi-Res au format FLAC 24-bits jusqu'à 192 kHz.
Cette dernière formule est d'ailleurs proposée en paiement unique annuel de 299,99 $ et permet d'obtenir des réductions sur l'achat d'albums Hi-Res dans la boutique dédiée. Ces albums sont proposés dans une version sans DRM.
Une concurrence féroce
Dans un pays ultra-dominé par Apple Music, Qobuz a-t-il une chance de se faire une place ? Cela reste à prouver. D'autant que l'entreprise française pâtit déjà d'une certaine méconnaissance du public dans son pays d'origine.Rappelons enfin qu'aux États-Unis, une offre de streaming haute-définition est également proposée par Tidal - une entreprise qui a su se trouver des porte-parole particulièrement glamour en la personne de Jay-Z, Daft Punk ou encore Rihanna.
Pourtant, à en croire Deadline, Qobuz a une carte à jouer sur le catalogue jazz et classique, particulièrement maigre sur les autres plates-formes américaines. Une niche dans laquelle le service français pourrait donc bien s'engouffrer pour faire la différence.