Dans un communiqué, ST Holdings précise que « malgré les plusieurs millions d'auditeurs de musique, nous considérons que ces services cannibalisent les revenus issus des services numériques traditionnels ». Elle ajoute : « en tant que distributeurs, nous devons le meilleur pour nos labels et la majorité d'entre eux ne veulent plus voir leur musique sur ces services ».
Selon ST Holdings, Spotify, Rdio, Napster et Simfy ne procureraient que trop peu de revenus et auraient même des effets nuisibles sur les ventes. La société ajoute même que l'humeur ne serait pas à la joie chez certains labels qui lui ont expliqué que la présence des titres sur des nombreuses plateformes a pour effet de dévaluer les titres. « Let's keep the music special, fuck Spotify », auraient-ils ajouté, les anglicistes apprécieront...
Malgré ce mouvement de recul dont les conséquences sont encore à analyser au regard de l'évolution des services comme Spotify ou Rdio, le représentant des labels ajoute que 4 d'entre eux ont néanmoins décidé de conserver la disponibilité de leur catalogue.