En dépit de ces bons résultats, le suédois serait encore loin de l'équilibre financier puisqu'il enregistre des pertes à hauteur de 30 millions d'euros environ (contre 19 millions en 2009). Selon les observateurs, ce manque de bénéfices doit être en partie mis sur le compte des accords passés avec les ayants droit.
Pour rappel, le logiciel a passé des contrats de diffusion avec les Majors afin de pouvoir proposer leurs catalogues sur sa plateforme. L'éditeur suédois verse donc des droits aux maisons de disques en échange d'un droit d'exploitation sur la partie payante ou gratuite de son logiciel.
Malgré ce bilan en demi-teinte, Spotify semble donc favoriser l'investissement plutôt que les bénéfices. En juillet dernier, le service a débarqué aux Etats-Unis. Pour ce faire, les responsables ont été obligés de signer des accords de diffusions avec Sony et EMI afin de bénéficier de leurs catalogues. Enfin, le mois dernier Spotify et Facebook ont passé un partenariat étendu par l'intermédiaire de la nouvelle version d'Open Graph. Le service de musique en streaming tente donc de séduire de nouveaux utilisateurs déjà présents sur le réseau social.