Le potentiel de l'impression 3D n'est plus à remettre en cause. La technologie a été présentée par Barack Obama comme la troisième révolution industrielle. D'autres applications, plus ciblées et moins grand public, sont d'ores et déjà envisagées, comme l'a fait savoir la Nasa, l'agence spatiale américaine.
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La Nasa espère ainsi réaliser d'importantes économies, aussi bien pécuniaires qu'en termes de temps. Et de rappeler que des pièces doivent régulièrement être changées. La procédure de remplacement de ces dernières pourrait donc bien se faire dans sa globalité sur place, et ce dans un futur proche. Information intéressante, si la Nasa va préenregistrer un certain nombre de plans, les astronautes pourront par la suite télécharger de nouveaux fichiers conçus de la Terre. Le potentiel d'exploitation de la machine sera donc d'autant plus grand, laissant envisager par exemple l'impression d'objets nouveaux pour accroître le confort des astronautes.
La machine a été conçue par Made in Space. Dans un communiqué, l'entreprise estime que cette initiative s'insère parfaitement avec les ambitions futures des agences spatiales, liées à des missions de plus en plus longues, comme envoyer l'Homme sur la Lune. La technologie peut selon elle permettre d'avancer en termes d'autosuffisance des astronautes. Elle sera testée grandeur nature via le programme « zéro-G », ces avions reproduisant les conditions de l'impesanteur.
Ce projet ne constitue pas la première incursion de la Nasa dans le monde de l'impression 3D. En mai dernier, elle avait révélé la mise en place d'un partenariat avec l'ingénieur Anjan Contractor pour imprimer des pizzas en 3D. Une première couche de pâte, cuite pendant l'impression est déposée, suivie d'une autre de sauce tomate faite de poudre, d'eau et d'huile. Une couche de protéine faisant in fine office de garniture.