XPS 12 en test (édition 2016) : l'hybride de Dell refait surface

Aurélien Audy
Publié le 09 mars 2016 à 17h50
Annoncé courant octobre 2015 dans la foulée de Surface Pro 4, le convertible XPS 12 génération Skylake est la réplique de Dell à Microsoft. Mais avec son clavier en dur, ce 2-en-1 vient également chasser sur les terres de Surface Book, dans la catégorie des ultrabooks où le design compte au moins autant que les spécifications. Une épine dans le pied de Microsoft ?

Dans le fond, rien ne ressemble plus à un hybride qu'un autre hybride : un mélange PC portable classique et de tablette sur écran tactile. Mais dans la forme, les constructeurs rivalisent d'ingéniosité pour se démarquer les uns des autres et exploiter au mieux la dualité de Windows 10.

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Dell XPS 12 hybride


Dans ce domaine, Surface Book est assurément le concept le plus abouti : avec sa charnière articulée et détachable à la fois, la machine combine la flexibilité du multimode et la polyvalence du 2-en-1. Mais à ce jeu, l'XPS 12 hybride - cru 2016 à ne pas confondre avec le châssis de 2014-2015 non détachable - se défend également plutôt bien.

Présentation du dispositif 2-en-1

On ne sait jamais trop s'il faut décrire ce genre d'appareil comme un ultrabook avec écran détachable ou comme une tablette avec clavier rattachable. Un peu des deux probablement. L'XPS 12 hybride repose sur un écran Ultra HD (3 840 x 2 160 pixels, un ratio 16/9 donc) de 12,5 pouces, avec rétroéclairage IPS. Les bordures du côté étroit sont fines, un peu comme sur les derniers XPS 13 et 15. En revanche, sur le côté long, Dell a dû laisser de la matière, déjà, pour réussir à loger tous les composants, mais surtout pour pouvoir tenir l'écran comme une tablette.

L'écran du XPS 12 vient se loger dans une rainure fixe (ou rigole, au choix) qui termine le clavier. Ici, il n'y a pas de charnière à proprement parler, en tout cas, pas mécanique. L'ensemble tient à la fois par la force de l'encastrement (la rainure ayant une forme de J vu de profil) et par l'attraction des aimants. Cette seule action combinée limite l'ouverture de l'ultrabook à un angle unique de 110° entre l'écran et le clavier. Pas plus parce que la butée l'empêche, pas moins parce que les aimants ne sont pas assez puissants pour retenir l'écran sur un angle aigu.

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Voilà qui limite le délicieux critère de lapability inventé par nos confrères anglo-saxons, qui mot-à-mot chez nous - pour ne rien perdre - donne « genoux-capacité ». Autrement dit l'aptitude à être utilisé sur les genoux. Pourquoi ? Parce que quand on pose son ordinateur portable sur le dessus des cuisses, on modifie l'angle entre l'affichage et la tête, ce qui amène à incliner la nuque, mais également à ouvrir l'angle de l'écran. Là, ça n'est pas possible. Heureusement, la dalle profite d'une excellente visibilité. Et globalement, cet angle de 110° est assez idéal.

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Par ailleurs, si le magnétisme est assez puissant pour permettre de soulever l'ensemble en ne tenant que l'écran, un léger jeu avant-arrière se forme tout de même, à moins d'être extrêmement précautionneux. C'est infime, mais suffisant pour déconnecter le contacteur entre l'écran et le clavier, et faire apparaître la pop-up Windows qui demande si l'on veut basculer ou non en mode tablette. Pop-up qui s'accompagne d'un petit effet sonore vite énervant et d'une latence parfois longue avant que le clavier et la souris, alors déconnectés, ne reprennent du service. Au niveau du bas de l'écran, la pression exercée par le clavier fait bouger les cristaux liquides et apparaître une auréole blanche de rétro-éclairage. Bref, sur le papier, le système est séduisant, mais dans la pratique, nous relevons quelques faiblesses gênantes.

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La popup de Continuum, qui peut heureusement être désactivée

Design, écran et ergonomie

Côté look et finition, Dell s'est appliqué, sans faire autant dans le luxe que Microsoft avec sa Surface Book. Les coques moulées dans un alliage de magnésium (on hésitait entre le plastique et le métal... en fait non c'est du magnésium) et la rainure en métal donnent fière allure au clavier comme à l'écran ; l'assemblage des différentes parties est soigné.

Cet XPS 12 hybride a - passez-nous l'expression - « de la gueule ». Il faudra simplement penser à régulièrement enlever les traces de doigts qui s'imprègnent facilement...

Ses faibles dimensions (29,1 x 19,8 x 1,6 à 2,5 cm) rendent l'objet facile à transporter. La légère excroissance de la charnière confère une bonne prise en main de la machine refermée. Et si son poids semble élevé a priori, c'est essentiellement du fait de la compacité et densité de la machine. Parce que sur la balance, le total ne dépasse pas les 1,25 kg (avec 700 g de tablette).




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La machine est fine, élégamment finie

Niveau connectique, tout est concentré sur un côté de la tablette : prise jack, lecteur de carte microSD (double, mais avec un emplacement fermé, certains pays doivent avoir un slot pour SIM) et deux ports Thunderbolt 3 au format USB type-C. Ces derniers supportent des transferts bidirectionnels jusqu'à 40 Gbit/s ! Dell dame ainsi le pion à Apple sur l'intégration de ce chipset Thunderbolt 3 de dernière génération et propose un vrai port USB type-C à tout faire : protocole Thunderbolt bien sûr, mais aussi alimentation jusqu'à 100 W (et chargement jusqu'à 15 W), DisplayPort 1.2 (support de deux écrans 4K !), VGA, HDMI, Ethernet et USB 3.1 jusqu'au plafond du débit, soit 10 Gbit/s. Dell livre un adaptateur type-C vers type A. On trouve également les touches de volume - utiles en mode tablette - et le bouton marche-arrêt.

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Dell intègre deux ports USB type C Thunderbolt 3 de dernière génération

Sans être à couper le souffle, l'écran de cet XPS 12 constitue un des principaux agréments de la machine. Il se révèle lumineux (468 cd/m² maximum), assez contrasté (1 200 : 1 avec un point noir à 0,39), plutôt fidèle (delta E à 5,3 et température de couleur à 6308 K) et avec des angles de vision très généreux. Calibré, le delta E devient insignifiant, l'écran, parfait.

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L'écran du XPS 12 est tout à fait agréable

Le seul bémol, c'est le choix de la définition Ultra HD dont nous doutons de la pertinence. Si Windows 10 gère bien l'affichage de cette définition, tout l'écosystème n'est pas aussi à l'aise. Certaines fenêtres d'installation par exemple sont des images mises à l'échelle : le rendu n'est pas net du tout. D'autres fenêtres de logiciels par exemple ne s'adaptent pas et apparaissent minuscules. Sur un écran de 12,5 pouces, est-ce vraiment utile de proposer 3 840 x 2 160 pixels ? En tout cas, le modeste processeur graphique Intel HD 515 intégré se serait très bien accommodé d'une dalle en 1080p. Comme celle qu'on trouve sur le modèle d'entrée de gamme d'ailleurs.

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Une fenêtre d'installation floue, une autre trop petite, voilà le lot quotidien d'un portable UHD 12,5 pouces sous Windows 10

Il nous faut encore mentionner trois points particulièrement favorables autour de cette machine : le clavier, le touchpad et les haut-parleurs. Pour ce qui est du clavier, on apprécie la finition, la bonne course des touches (1,9 mm), l'espacement suffisant et le rétroéclairage. Le confort de frappe est encore meilleur que sur Surface Book, grâce à une réponse un peu plus nerveuse des touches (et une course supérieure de 0,3 mm). Concernant le touchpad en verre, il procure une bonne glisse (s'il est propre), réagit bien (notamment sur les gestuelles à plusieurs doigts) et se montre précis. Il n'y a que la relativement faible hauteur et la légère mollesse du clic qui pénalisent un peu l'expérience, mais bon, c'est sûr qu'avec un châssis de 13,3 pouces, on a plus de place. Enfin, les haut-parleurs en façade offrent une agréable diffusion sonore, plutôt puissante et uniforme.

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Quid des webcams, 5 mégapixels en façade et 8 au dos de la tablette ? A défaut de bénéficier d'une bonne mise en avant de l'application Caméra de Windows 10, les modules photo et vidéo donnent de plutôt bons résultats pour voir qu'on est sur une tablette. Les fonctionnalités sont certes basiques, mais le rendu des images assez équilibré. Le lissage est prononcé mais la photo est prête à l'emploi. Et l'autofocus ne brille pas spécialement, néanmoins le déclencheur ne souffre pas de latence. Correct en somme. La vidéo, filmée en 1080p à 30 im/s (H.264 à 17,8 Mbps) donne également satisfaction : l'image est propre et la mise au point s'actualise sans trop d'encombre, automatiquement. Et fait rare : les deux caméras filment avec la même qualité ! Autant dire que la visio convient parfaitement.

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Configurations et accessoires

Dell décline pour l'heure son XPS 12 hybride en trois variantes, qui s'échelonnent - hors options, c'est-à-dire au grand minimum - entre 1 249 et 1 799 euros. Le châssis n'évolue pas, c'est la configuration qui change.

Le premier modèle embarque un Core m3 avec 4 Go de RAM, un SSD de 128 Go et un écran Full HD. Le modèle intermédiaire, à 1 599 euros, passe en Core m5, dalle Ultra HD, 8 Go de RAM et SSD de 256 Go.

Enfin, le dernier modèle, celui que nous testons dans cet article, s'équipe d'un Core m7 6Y75 de 6e génération (3,1 GHz, 4 Mo de cache) et d'un SSD PCIe de 512 Go (le reste de la configuration étant identique au modèle intermédiaire).

Pour rappel, la première version de Surface Book est commercialisée à 1 649 euros (et grimpe jusqu'à 2 919 euros). A ce prix, Microsoft intègre un Core i5, 8 Go de RAM et un SSD de 128 Go, tandis que l'écran 13,5 pouces est déjà en 3 000 x 2 000 pixels et le stylet demeure livré de base.


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Surface Book versus XPS 12 : les boutiques en ligne

Ce qui nous amène à évoquer les accessoires proposés autour de cet XPS 12 hybride. Il y a d'abord la housse magnétique Dell Premier (offerte). Cette dernière a été spécialement conçue pour le 2-en-1 de sorte à couvrir aussi bien l'ensemble que la tablette seule. Plutôt élégante avec sa couverture en tissu, elle rajoute tout de même un surpoids de 245 g... et un peu de complexité dans les manipulations de l'étrange charnière.

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La housse magnétique de l'XPS 12 est stylée mais assez lourde. Et elle complique les manipulations.


La housse dispose d'un anneau pour loger le stylet actif que Dell vend en option. Idem, si l'adaptateur USB type C vers type A est bien fourni, le hub type C vers tout le reste (HDMI, VGA, Ethernet et USB 3.0) coûte à date 93,59 euros (hors livraison). L'univers XPS, ça se mérite !

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En dehors de la housse Dell Premier, on ne trouve dans le carton que le chargeur secteur

Performances et autonomie

La version m7-6Y75 des Core m Intel a beau être la plus haut de gamme, qui plus est, de la dernière génération Skylake, elle n'en demeure pas moins un processeur mobile, avec un TDP de 4,5 W. Difficile donc de prétendre à des performances équivalentes à celles des Core i présents dans les Surface de Microsoft.

Le processeur double cœur (quatre threads) tourne à une fréquence de base de 1,2 GHz (contre le double pour le Core i5 6300U de la Surface Book d'entrée de gamme) et monte au besoin à 3,1 GHz. La puce 64 bits s'appuie sur un cache de 4 Mo et une bande-passante de mémoire de 29,8 Gbit/s (contre 34,1 Gbit/s sur le Core i5 6300U). Elle intègre un circuit graphique Intel HD 515.

Notre machine est complétée par un SSD de 512 Go connecté en PCI Express, le point fort de cette configuration, et 8 Go de RAM LPDDR3 - 1 600 MHz.

Performances

Sans grande surprise, l'XPS 12 hybride se montre fluide mais ce n'est pas une bête de course. Cinebench 15, qui exploite autant que faire se peut le potentiel du multi-cœur sur un rendu 3D, place notre machine entre un Lenovo Yoga 3 Pro (Core M 5Y70 de 5e génération, c'est-à-dire la précédente) et une Surface Pro 3 (Core i5 4300U génération Haswell également) avec un score de 194.

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Le test Primordia de ScienceMark 2, qui tire davantage profit de la fréquence de fonctionnement que de la multiplicité des unités de calculs, ne fait pas grand cas du Core m7. L'XPS 12 se positionne encore entre les mêmes deux machines, mais pas dans le même ordre. Avec ses 3,1 GHz maximum, on aurait pu s'attendre à mieux.

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Sur le test SkyDiver en 1080p de 3DMark, les graphismes intégrés Intel HD 515 ne brillent pas. Il y a du progrès par rapport à la génération précédente de Core m, toutefois, les configurations en Core i ont nettement plus de ressources sous le capot. N'espérez pas jouer avec cet XPS.

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Dell sort son épingle du jeu en matière de stockage. Son SSD de 5122 Go monté en PCI Express (au lieu du SATA 6 le plus souvent) donne des résultats dans le haut du panier, en tout cas sur la lecture séquentielle de gros fichiers : 940 Mo/s en lecture et 594 Mo/s en écriture, l'XPS 12 se permet même de faire mieux que Surface Book. Sur la lecture et l'écriture aléatoire en revanche, les lauriers reviennent à Microsoft, même si l'ordinateur de Dell se débrouille très bien.

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Si on fait tourner des programmes de l'univers tablette pour jauger les performances du 2-en-1 utilisé sans son clavier, histoire de le remettre dans le contexte face aux iPad et autres Pixel C, on obtient des résultats qui se situent plus ou moins entre l'iPad Air 2 et la Pixel C (mais plus proches de la tablette d'Apple, notamment sur le Manhattan Offscreen). Rappelons que la Pixel C repose sur un SoC Nvidia Tegra X1.

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Quid de l'autonomie ?

Avec des performances aussi modestes, on s'attendait à voir l'ultrabook tenir tel un marathonien. Il n'en est malheureusement rien. PC Mark 8 (test Home exécuté en Conventional) nous retourne un score de 2 h 34 pour drainer 80 % de la batterie avec des tâches mixtes (surf Web, traitement de texte et d'images, chat vidéo et casual gaming), le Wi-Fi activé, le Bluetooth désactivé et l'écran calibré à 110 cd/m². Notez par ailleurs que pour conduire tous nos tests, nous désinstallons l'antivirus (quand il y en a) et désactivons l'indexation Windows Search et la protection Windows Defender. Ce résultat est faible, surtout que contrairement à Surface Book, l'XPS 12 hybride ne peut pas compter sur une deuxième batterie logée dans le clavier. Sur le test de PC Mark pour Android (pas identique, donc difficile à comparer, mais qui repose tout de même sur une charge de travail similaire), la Pixel C avait tenu 8 h 57 !

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Conclusion

Alors que les Surface Pro 4 et Book viennent juste d'être dévoilés par Microsoft, cette riposte signée Dell arrive à point nommé. Le XPS 12 cru 2016 a tout pour faire oublier l'ancien et étrange châssis à bascule de la génération Haswell, non détachable, lui. Le look est racé, la finition très sérieuse et la conception, de prime abord très séduisante. Cet écran, qui tient un peu comme par magie et s'actionne par une « non-charnière » aimantée, a de quoi impressionner.

Malheureusement dans l'exécution, le dispositif n'est pas parfait. La limitation à une ouverture de 110° fixe, en dépit de très bons angles de vision, sera gênante dans tous les cas où il faudrait réorienter l'écran : utilisation sur les genoux, posé plus en hauteur que d'habitude (tablette d'avion ou de train), etc. Et malgré la bonne aimantation, la tablette bouge facilement dans sa rainure. Les contacteurs alors orphelins mettent Continuum en panique : « Voulez-vous passer en mode tablette ? » vous demande-t-on à chaque fois, tandis que le clavier et la souris perdent pied. Le système un brin radical de Surface Book (devoir appuyer sur un bouton pour libérer la tablette) nous semble plus efficace.

Maintenant, si l'ultrabook est agréable à utiliser (touchpad, clavier, écran, haut-parleurs), nous sommes quand même chagrinés par plusieurs choses, ou plutôt par leur combinaison : le produit est cher, pas franchement performant et peu autonome. Un cocktail plus décevant que détonant...

Dell XPS 12 hybride

6

Les plus

  • Design et finition séduisants
  • Bel écran, contrasté et lumineux
  • Clavier top - touchpad agréable
  • Thunderbolt 3 multiusage - appareil photo

Les moins

  • Performances relativement modestes
  • Autonomie trop faible
  • Charnière magnétique imparfaite
  • Prix élevé - assez lourd pour 12,5"

Finition8

Ergonomie6

Autonomie3

Performances5



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